Économie
Côte d’Ivoire: ‘’Le taux de croissance ne va pas avec le niveau de développement des communautés’’ (ONG)
Publié le samedi 10 fevrier 2018 | APA

© Abidjan.net par Marc Atigan
Humanitaire: une trentaine de réfugiés ivoiriens vivant au Ghana regagne Abidjan 38 réfugiés ivoiriens au Ghana ont regagné Abidjan ce Jeudi 25 Août 2016. Ils ont été accueillis à leur arrivée par le Représentant résident de l`HCR en Côte d`Ivoire Mohamed Touré accompagné du Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Affaires Etrangères, SEM. Ly Djirou au siège du Service d`Aide et Appui aux Réfugiés et Apatrides (SAARA). Photo : Mohamed Touré, Représentant résident de l`HCR en Côte d`Ivoire |
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La Directrice de l’ONG ASAPSU (Association de soutien à l’autopromotion sanitaire urbaine), Sanogo Epse Koné Pete Solange, a dénoncé, jeudi, à Abidjan, le taux de croissance s’améliorant, mais qui ne va pas avec le niveau de développement des communautés.
Mme Koné s’exprimait au cours d’un atelier parallèle présidé par le Représentant - Résident à Abidjan du Haut-Commissariat aux Réfugiés (UNHCR), Mohamed Touré, dans le cadre du 2è Forum africain pour la résilience de la Banque africaine de développement (BAD).
« Ce taux de croissance devrait être source de bonheur. La croissance ne va pas avec le niveau de développement des communautés », regrette cette responsable d’ONG très active dans l’ouest ivoirien.
La croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de la Côte d’Ivoire devrait s’établir à 8% en 2018 selon la BAD. Pour la présidente de l’ASAPSU, « la situation est très difficile pour les communautés ».
Dans le domaine de la santé, elle a, également, dénoncé « les raisons pour lesquelles les communautés sont laissées pour compte » dans la politique sanitaire de l’Etat ivoirien. « L’Etat a choisi la politique de la santé curative, budgétivore au lieu de la santé préventive moins couteuse», a accusé Mme Koné.
A son tour, Marie Mboundzi, Diplomate - chargée des questions humanitaires à l’Union africaine (UA) a fait remarquer dans la même veine que « le développement doit être inclusif ».
« Aucun citoyen ne doit être laissé de côté », a-t-elle insisté tout en faisant remarquer que malheureusement sur le continent « les populations sont privées de droits les plus élémentaires » et se sentent, selon Mme Mboundzi, comme ‘’les citoyens de seconde zone ».
Selon Marcellin Cissé, Directeur général de la Planification au ministère du plan et du développement, « il faut aller à la transformation des matières premières », rappelant les efforts du gouvernement ivoirien pour le bien-être des populations en Côte d’Ivoire ‘’en ce qui concerne la santé, l’éducation’’.
La deuxième édition du Forum africain pour la résilience avec pour thème: « Construire la résilience au bas de la pyramide » vise à partager les connaissances sur les nouvelles approches pour fournir un soutien au développement dans les environnements fragiles, fournir une plate-forme pour la présentation de solutions innovantes et des technologies pour fournir des services essentiels aux communautés dans le besoin.
SY/hs/ls/APA
Mme Koné s’exprimait au cours d’un atelier parallèle présidé par le Représentant - Résident à Abidjan du Haut-Commissariat aux Réfugiés (UNHCR), Mohamed Touré, dans le cadre du 2è Forum africain pour la résilience de la Banque africaine de développement (BAD).
« Ce taux de croissance devrait être source de bonheur. La croissance ne va pas avec le niveau de développement des communautés », regrette cette responsable d’ONG très active dans l’ouest ivoirien.
La croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de la Côte d’Ivoire devrait s’établir à 8% en 2018 selon la BAD. Pour la présidente de l’ASAPSU, « la situation est très difficile pour les communautés ».
Dans le domaine de la santé, elle a, également, dénoncé « les raisons pour lesquelles les communautés sont laissées pour compte » dans la politique sanitaire de l’Etat ivoirien. « L’Etat a choisi la politique de la santé curative, budgétivore au lieu de la santé préventive moins couteuse», a accusé Mme Koné.
A son tour, Marie Mboundzi, Diplomate - chargée des questions humanitaires à l’Union africaine (UA) a fait remarquer dans la même veine que « le développement doit être inclusif ».
« Aucun citoyen ne doit être laissé de côté », a-t-elle insisté tout en faisant remarquer que malheureusement sur le continent « les populations sont privées de droits les plus élémentaires » et se sentent, selon Mme Mboundzi, comme ‘’les citoyens de seconde zone ».
Selon Marcellin Cissé, Directeur général de la Planification au ministère du plan et du développement, « il faut aller à la transformation des matières premières », rappelant les efforts du gouvernement ivoirien pour le bien-être des populations en Côte d’Ivoire ‘’en ce qui concerne la santé, l’éducation’’.
La deuxième édition du Forum africain pour la résilience avec pour thème: « Construire la résilience au bas de la pyramide » vise à partager les connaissances sur les nouvelles approches pour fournir un soutien au développement dans les environnements fragiles, fournir une plate-forme pour la présentation de solutions innovantes et des technologies pour fournir des services essentiels aux communautés dans le besoin.
SY/hs/ls/APA
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