Abidjan (Côte d’Ivoire) - Une équipe de la Direction générale des impôts de Côte d’Ivoire a instruit jeudi les opérateurs économiques sur les fonctionnalités du portail e-impôts, une plateforme électronique permettant de déclarer et de payer ses impôts en ligne via Internet, lors d’un atelier au siège du Patronat ivoirien, au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.
L’atelier a réuni notamment les comptables et les directeurs financiers des entreprises, des acteurs clés dans la transmission des états financiers et le paiement des impôts auprès de la Direction générale des impôts (DGI).
Le portail e-impots.gouv.ci, dédié au paiement des impôts en ligne permet à toutes les entreprises au régime normal et simplifié d’imposition de déclarer et payer leurs impôts en ligne à partir d’un terminal depuis leur bureau, ont expliqué M. Cissé Souleymane et Mme Sandrine Zunon, des agents de la direction générale des impôts.
L’une des problématiques soulevée par les opérateurs économiques est la question de la sécurité informatique. A ce sujet, les agents des impôts ont fait savoir que pour protéger les entreprises des risques de piratage et de cybercriminalité, un code à usage unique sera généré pour chaque entité.
« La DGI s’est dotée de moyens de sécurité de dernière génération. Les contribuables ne doivent pas avoir peur d’utiliser le portail e-impôts car l’accent a été mis sur la sécurisation des opérations », a assuré M. Cissé Souleymane.
« En 2019, l’e-impôt va devenir une obligation pour tout contribuable relevant d’un régime réel normal d’imposition », a annoncé le 2 mars 2018 le directeur général des impôts Abou Sié Ouattara, lors d’un échange avec les agents de la Direction régionale d’Aboisso, dans le Sud-Est ivoirien.
La direction générale des impôts a procédé en 2016 au lancement de cette plateforme électronique en vue de la collecte des recettes fiscales, devenue obligatoire en 2017 pour toutes les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 200 millions de F Cfa.
Cette mesure devrait être obligatoire en 2018 pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et « fonctionnelle » pour toutes les autres entreprises relevant d’un régime réel normal d’imposition, a souligné M. Ouattara, annonçant le lancement bientôt de ‘’DGI Mobile’’, une interface qui permettra aux contribuables de l’impôt foncier et synthétique de payer leurs impôts.
Pour l’application ‘’DGI Mobile’’, les trois opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Côte d’Ivoire ont été « associés dans la solution » et en fonction de la société choisie, le contribuable procèdera au paiement de ses impôts à partir de son téléphone mobile, a ajouté M. Ouattara.
« L’application est faite de telle sorte que le contribuable paie ses impôts », a-t-il assuré. Avec toutes ces innovations, il a appelé les agents des impôts à « réfléchir sur l’avenir de la maison » pour anticiper sur les technologies numériques.
La direction des impôts a mis en place une application dénommée ‘’e-liasse’’ qui permet au contribuable à partir d’un terminal, depuis son bureau, de transférer ses états financiers via son centre des impôts. Ces états financiers sont notamment transmis en ligne soit par un expert-comptable agrée ou un commissaire au compte.
« Notre maison est en pleine mutation parce qu’il y a de nouvelles méthodes de travail, de nouveaux moyens, de nouveaux outils», a relevé Abou Sié Ouattara qui a dit avoir mis en place un Comité chargé de réfléchir sur l’organisation de la Direction générale des impôts (DGI) pour les années à venir.
« Quand les déclarations vont passer en ligne, les paiements en ligne, je suis receveur, il faut que je réfléchisse à mon métier de demain. Avec les évolutions qui sont en cours, forcément il y aura des changements. Et, il faut que nous soyons les acteurs de ce changement plutôt que d’en être des victimes », a-t-il poursuivi.
Il a invité ses collaborateurs à faire en sorte que ce soit les travailleurs actuels qui portent les changements et le progrès technologiques dans la maison, car tous ont «le devoir de tracer les sillons de cette maison » afin qu’ils soient « la fierté » de leurs successeurs.
Pour l’année 2018, l’Etat ivoirien a fixé comme objectif de recettes à cette régie financière 2263,4 milliards de F Cfa contre 1994,3 milliards de F Cfa l’année précédente.
AP/ls/APA
L’atelier a réuni notamment les comptables et les directeurs financiers des entreprises, des acteurs clés dans la transmission des états financiers et le paiement des impôts auprès de la Direction générale des impôts (DGI).
Le portail e-impots.gouv.ci, dédié au paiement des impôts en ligne permet à toutes les entreprises au régime normal et simplifié d’imposition de déclarer et payer leurs impôts en ligne à partir d’un terminal depuis leur bureau, ont expliqué M. Cissé Souleymane et Mme Sandrine Zunon, des agents de la direction générale des impôts.
L’une des problématiques soulevée par les opérateurs économiques est la question de la sécurité informatique. A ce sujet, les agents des impôts ont fait savoir que pour protéger les entreprises des risques de piratage et de cybercriminalité, un code à usage unique sera généré pour chaque entité.
« La DGI s’est dotée de moyens de sécurité de dernière génération. Les contribuables ne doivent pas avoir peur d’utiliser le portail e-impôts car l’accent a été mis sur la sécurisation des opérations », a assuré M. Cissé Souleymane.
« En 2019, l’e-impôt va devenir une obligation pour tout contribuable relevant d’un régime réel normal d’imposition », a annoncé le 2 mars 2018 le directeur général des impôts Abou Sié Ouattara, lors d’un échange avec les agents de la Direction régionale d’Aboisso, dans le Sud-Est ivoirien.
La direction générale des impôts a procédé en 2016 au lancement de cette plateforme électronique en vue de la collecte des recettes fiscales, devenue obligatoire en 2017 pour toutes les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 200 millions de F Cfa.
Cette mesure devrait être obligatoire en 2018 pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et « fonctionnelle » pour toutes les autres entreprises relevant d’un régime réel normal d’imposition, a souligné M. Ouattara, annonçant le lancement bientôt de ‘’DGI Mobile’’, une interface qui permettra aux contribuables de l’impôt foncier et synthétique de payer leurs impôts.
Pour l’application ‘’DGI Mobile’’, les trois opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Côte d’Ivoire ont été « associés dans la solution » et en fonction de la société choisie, le contribuable procèdera au paiement de ses impôts à partir de son téléphone mobile, a ajouté M. Ouattara.
« L’application est faite de telle sorte que le contribuable paie ses impôts », a-t-il assuré. Avec toutes ces innovations, il a appelé les agents des impôts à « réfléchir sur l’avenir de la maison » pour anticiper sur les technologies numériques.
La direction des impôts a mis en place une application dénommée ‘’e-liasse’’ qui permet au contribuable à partir d’un terminal, depuis son bureau, de transférer ses états financiers via son centre des impôts. Ces états financiers sont notamment transmis en ligne soit par un expert-comptable agrée ou un commissaire au compte.
« Notre maison est en pleine mutation parce qu’il y a de nouvelles méthodes de travail, de nouveaux moyens, de nouveaux outils», a relevé Abou Sié Ouattara qui a dit avoir mis en place un Comité chargé de réfléchir sur l’organisation de la Direction générale des impôts (DGI) pour les années à venir.
« Quand les déclarations vont passer en ligne, les paiements en ligne, je suis receveur, il faut que je réfléchisse à mon métier de demain. Avec les évolutions qui sont en cours, forcément il y aura des changements. Et, il faut que nous soyons les acteurs de ce changement plutôt que d’en être des victimes », a-t-il poursuivi.
Il a invité ses collaborateurs à faire en sorte que ce soit les travailleurs actuels qui portent les changements et le progrès technologiques dans la maison, car tous ont «le devoir de tracer les sillons de cette maison » afin qu’ils soient « la fierté » de leurs successeurs.
Pour l’année 2018, l’Etat ivoirien a fixé comme objectif de recettes à cette régie financière 2263,4 milliards de F Cfa contre 1994,3 milliards de F Cfa l’année précédente.
AP/ls/APA