Économie
‘’Il faut délocaliser les ports en dehors des zones urbaines engorgées’’ (DG Bolloré)
Publié le mercredi 11 avril 2018 | APA
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© Autre presse par DR
Port autonome d’Abidjan : Un nouveau record de traitement d’un navire Le 4 mai 2016, Abidjan Terminal filiale du groupe Bolloré, a battu son propre record de vitesse de traitement d’un navire sur le porte-conteneurs Maersk Oregon Trader, avec une productivité moyenne de 123.97 conteneurs à l’heure. |
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Jérôme Petit, Directeur général Afrique de Bolloré Transport et Logistics a confié à APA, récemment, en marge de la 6è édition du Forum économique AFrica CEO Forum, la nécessité de ‘’délocaliser les ports en dehors des zones urbaines engorgées’’.
Selon Jérôme Petit, l’un des enjeux économiques et industriels du continent est ‘’l’indispensable délocalisation des ports’’ en dehors des zones urbaines engorgées, indiquant que Bolloré Transport Logistics a commencé ‘’le mouvement au Cameroun avec le port Kribi’’.
‘’En accord avec toutes les parties prenantes locales, Bolloré Transport et Logistics s'apprête à faire la même chose au Sénégal en installant un nouveau pôle d'activité multimodal à 35 km de Dakar et à Abidjan au PK 25 sur l’autoroute du Nord’’, a précisé M. Petit.
Cependant, il a indiqué pour implanter les terminaux répondants aux normes internationales, dans les huit hubs régionaux ‘’stratégiques’’ que sont le Maroc (Tanger Med), le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, l'Afrique du Sud et le Kenya, Bolloré a déployé un plan d'investissements logistiques de près de 100 millions d’Euros (Environ 65 milliards FCFA) sur la période 2017-2018.
‘’Le groupe Bolloré Transport et Logistics qui exploite aujourd'hui 17 terminaux portuaires en Afrique, a d'ailleurs été l'un des moteurs de ce mouvement qui permet de réduire la congestion et d'accueillir des navires de plus en plus grands’’, a souligné le Directeur général Afrique du groupe.
Parmi les défis à relever, M. Petit évoque, également, ‘’le manque de fluidité documentaire, le degré limité d'externalisation, mais aussi la faible régionalisation des échanges’’.
‘’Si l'on compare la part du négoce intra-régional en Afrique, par rapport à l'Asie, on est dans un rapport de 1 à 3. L'intra-Afrique ne représente en valeur que 19 % des échanges du continent, contre 50 % en Asie ou 68 % en Europe’’, a-t-il fait remarquer, concluant que ‘’c’est symptomatique d'un manque d'industries de production ou de transformation, mais aussi d'un manque de fluidité’’.
HS/ls/APA
Selon Jérôme Petit, l’un des enjeux économiques et industriels du continent est ‘’l’indispensable délocalisation des ports’’ en dehors des zones urbaines engorgées, indiquant que Bolloré Transport Logistics a commencé ‘’le mouvement au Cameroun avec le port Kribi’’.
‘’En accord avec toutes les parties prenantes locales, Bolloré Transport et Logistics s'apprête à faire la même chose au Sénégal en installant un nouveau pôle d'activité multimodal à 35 km de Dakar et à Abidjan au PK 25 sur l’autoroute du Nord’’, a précisé M. Petit.
Cependant, il a indiqué pour implanter les terminaux répondants aux normes internationales, dans les huit hubs régionaux ‘’stratégiques’’ que sont le Maroc (Tanger Med), le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, l'Afrique du Sud et le Kenya, Bolloré a déployé un plan d'investissements logistiques de près de 100 millions d’Euros (Environ 65 milliards FCFA) sur la période 2017-2018.
‘’Le groupe Bolloré Transport et Logistics qui exploite aujourd'hui 17 terminaux portuaires en Afrique, a d'ailleurs été l'un des moteurs de ce mouvement qui permet de réduire la congestion et d'accueillir des navires de plus en plus grands’’, a souligné le Directeur général Afrique du groupe.
Parmi les défis à relever, M. Petit évoque, également, ‘’le manque de fluidité documentaire, le degré limité d'externalisation, mais aussi la faible régionalisation des échanges’’.
‘’Si l'on compare la part du négoce intra-régional en Afrique, par rapport à l'Asie, on est dans un rapport de 1 à 3. L'intra-Afrique ne représente en valeur que 19 % des échanges du continent, contre 50 % en Asie ou 68 % en Europe’’, a-t-il fait remarquer, concluant que ‘’c’est symptomatique d'un manque d'industries de production ou de transformation, mais aussi d'un manque de fluidité’’.
HS/ls/APA
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