Un séminaire de dissémination du rapport sur la production foncière pour l’habitat à Abidjan s’est ouvert mardi, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne où les participants échangent « pour une meilleure compréhension des enjeux et des contraintes affectant le marché de la production du foncier urbain destiné à l’habitat ».
A l’ouverture des travaux, le Directeur des opérations de la Banque mondiale à Abidjan, Pierre Laporte a estimé qu’il ne «faut de croire que le foncier est infiniment disponible à Abidjan ».
« Avec l’étalement urbain de l’agglomération, les infrastructures n’arrivent plus à suivre l’urbanisation et les coûts de la vie augmentent .Pour améliorer l’attractivité de la ville, le statu quo n’est plus une option », a souligné M. Laporte à cette tribune composée entre autres d’universitaires et de spécialistes de la construction.
Par ailleurs, il a fait savoir que « le marché foncier doit aussi pouvoir répondre à un enjeu social en facilitant l’accès à la propriété pour les populations modestes, aujourd’hui contraintes à vivre dans le secteur locatif dans des conditions de surpeuplement ».
Le ministre ivoirien de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Claude Issac Dé a pour sa part indiqué qu’il faut « proposer une offre diversifiée permettant de répondre aux besoins de toutes les catégories sociales ».
« Mon département entend mettre en œuvre une nouvelle stratégie d’aménagement et de constitution de réserves foncières basée sur une plus grande implication du secteur privé », a annoncé M. Dé, appelant les experts à dresser « un diagnostic sans concessions » du sujet.
De l’avis du ministre, « la question de la sécurité doit être traitée en amont du processus de la production foncière ».
Ce séminaire est initié à la suite de l’étude diligentée par le ministère en charge de la construction dans le cadre des réflexions et réformes en cours pour une meilleure gestion du foncier urbain en Côte d’Ivoire avec l’appui de la Banque mondiale.
La zone du Grand Abidjan a constitué le centre d’intérêt principal de cette étude, au regard des défis que présente le développement de cette zone avec plus de 40 % de la population urbaine et plus de 20% de la population du pays.
SY/ls/APA
A l’ouverture des travaux, le Directeur des opérations de la Banque mondiale à Abidjan, Pierre Laporte a estimé qu’il ne «faut de croire que le foncier est infiniment disponible à Abidjan ».
« Avec l’étalement urbain de l’agglomération, les infrastructures n’arrivent plus à suivre l’urbanisation et les coûts de la vie augmentent .Pour améliorer l’attractivité de la ville, le statu quo n’est plus une option », a souligné M. Laporte à cette tribune composée entre autres d’universitaires et de spécialistes de la construction.
Par ailleurs, il a fait savoir que « le marché foncier doit aussi pouvoir répondre à un enjeu social en facilitant l’accès à la propriété pour les populations modestes, aujourd’hui contraintes à vivre dans le secteur locatif dans des conditions de surpeuplement ».
Le ministre ivoirien de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Claude Issac Dé a pour sa part indiqué qu’il faut « proposer une offre diversifiée permettant de répondre aux besoins de toutes les catégories sociales ».
« Mon département entend mettre en œuvre une nouvelle stratégie d’aménagement et de constitution de réserves foncières basée sur une plus grande implication du secteur privé », a annoncé M. Dé, appelant les experts à dresser « un diagnostic sans concessions » du sujet.
De l’avis du ministre, « la question de la sécurité doit être traitée en amont du processus de la production foncière ».
Ce séminaire est initié à la suite de l’étude diligentée par le ministère en charge de la construction dans le cadre des réflexions et réformes en cours pour une meilleure gestion du foncier urbain en Côte d’Ivoire avec l’appui de la Banque mondiale.
La zone du Grand Abidjan a constitué le centre d’intérêt principal de cette étude, au regard des défis que présente le développement de cette zone avec plus de 40 % de la population urbaine et plus de 20% de la population du pays.
SY/ls/APA
