La Côte d'Ivoire, premier pays producteur de noix de cajou, a atteint une production de 630.000 tonnes au 30 mai 2018 contre 610.000 tonnes à la même date en 2017, a indiqué mercredi à Bouaké (centre), Philippe N’Dri, conseiller spécial du directeur général du Conseil coton-anacarde.
« A la date du 30 mai 2018, la filière a enregistré une production de 630.000 tonnes contre 610.000 tonnes en 2017 à la même date », a dit Philippe N’Dri dans un discours au Foyer jeune viateur, lors du lancement d’une Caravane de sensibilisation des acteurs du secteur sur la qualité des noix de cajou.
Cette caravane de sensibilisation intervient dans un contexte marqué par des difficultés de financement entraînant une irrégularité des achats. Elle vise à amener l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur à améliorer la qualité de la production afin de bénéficier pleinement des fruits de leurs efforts.
Le préfet par intérim du département de Bouaké, Mme Loboué née Amani Hortense, a invité les acteurs de la chaîne de valeur à améliorer la qualité des produits pour permettre à la Côte d'Ivoire, qui transforme actuellement « à peine 6% » de sa production, d’assurer la durabilité et la compétitivité de la filière.
La qualité reste le facteur déterminant du prix de vente et d’achat des noix de cajou. Elle porte essentiellement sur les paramètres du grainage, du taux d’humidité, du taux de défaut et le taux de rendement en amande appelé KOR (Kernel Outturn Ratio).
Suite à la mise en œuvre de la réforme de la filière engagée par l’Etat ivoirien en 2013, des mesures ont été prises afin de relever la qualité des noix de cajou. Aujourd'hui, la filière enregistre une amélioration très perceptible avec le KOR qui est passé de moins de 46 à 48 et le taux d’humidité de 9,6 à 8%.
La caravane de Bouaké a sillonné la commune avant de s’établir au Marché de gros. M. Alexis N’Guessan, directeur exécutif du bureau de vente des producteurs de marchés de gros de Côte d'Ivoire, a invité les paysans à « se structurer et à s’organiser », gage d’une meilleure commercialisation.
Pour sa part, Valentin Kouakou, représentant d’une entreprise exportatrice de noix de cajou, a fait observer qu’en plein dans la campagne, ils se sont rendus compte qu' « il y avait un vrai problème de qualité » saluant l’initiative de cette caravane.
« Malheureusement, cette année on a passé beaucoup de contrats croyant que les actions qui ont été menées depuis le début par la plateforme qualité avaient véritablement porté, mais la qualité qui est sortie jusqu’ici ne permettait pas de répondre » à l’impératif de qualité, a-t-il souligné.
A partir de mi-mars « on a commencé à observer une baisse de la qualité un peu partout. L’indice de qualité tourne autour de 39, 40, 42 (alors que le KOR est excellent à partir de 50), ce qui a entraîné un défaut de contrat et s’est répercuté sur certains acteurs» en termes de financement, a-t-il poursuivi.
La caravane de sensibilisation se fera sur quatre axes et au moins huit localités du bassin anacardier, à savoir Bouaké, Dabakala, Odienné, Korhogo, Tanda, Bondoukou, Dianra, Séguéla, avec des équipes composées d’agents du Conseil et des membres de la plateforme qualité de la filière.
Elle vise surtout à impliquer étroitement les acteurs de la filière anacarde dans l’amélioration de la qualité de la noix de cajou et les sensibiliser sur le respect scrupuleux des prix planchers fixés en début de campagne par l’Etat ivoirien : 500 Fcfa/Kg le prix bord champ, 550 F le prix magasin et 580 Fcfa le prix portuaire.
Quatre équipes ont été constituées pour la couverture des principales zones de production. La première cohorte parcourt l’axe Bouaké-Dabakala, la seconde l’axe Odienné-Korhogo, la troisième l’axe Tanda-Bondoukou et le quatrième groupe l’axe Dianra-Séguéla.
Après l’arrivée des délégations le 29 mai, la campagne de sensibilisation s’est ouverte mercredi et devrait s’achever le 2 juin 2018. Et ce, avec le concours des maires et des préfets ainsi que les délégations régionales de la filière.
La Conseil coton-anacarde prévoit une production de 750.000 tonnes pour la campagne commerciale 2018 dont 100.000 tonnes destinées pour l’industrie locale et 650.000 pour l’exportation. La Côte d'Ivoire a réalisé 711.236 tonnes en 2017 représentant 22% de la production mondiale.
AP/ls/APA
« A la date du 30 mai 2018, la filière a enregistré une production de 630.000 tonnes contre 610.000 tonnes en 2017 à la même date », a dit Philippe N’Dri dans un discours au Foyer jeune viateur, lors du lancement d’une Caravane de sensibilisation des acteurs du secteur sur la qualité des noix de cajou.
Cette caravane de sensibilisation intervient dans un contexte marqué par des difficultés de financement entraînant une irrégularité des achats. Elle vise à amener l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur à améliorer la qualité de la production afin de bénéficier pleinement des fruits de leurs efforts.
Le préfet par intérim du département de Bouaké, Mme Loboué née Amani Hortense, a invité les acteurs de la chaîne de valeur à améliorer la qualité des produits pour permettre à la Côte d'Ivoire, qui transforme actuellement « à peine 6% » de sa production, d’assurer la durabilité et la compétitivité de la filière.
La qualité reste le facteur déterminant du prix de vente et d’achat des noix de cajou. Elle porte essentiellement sur les paramètres du grainage, du taux d’humidité, du taux de défaut et le taux de rendement en amande appelé KOR (Kernel Outturn Ratio).
Suite à la mise en œuvre de la réforme de la filière engagée par l’Etat ivoirien en 2013, des mesures ont été prises afin de relever la qualité des noix de cajou. Aujourd'hui, la filière enregistre une amélioration très perceptible avec le KOR qui est passé de moins de 46 à 48 et le taux d’humidité de 9,6 à 8%.
La caravane de Bouaké a sillonné la commune avant de s’établir au Marché de gros. M. Alexis N’Guessan, directeur exécutif du bureau de vente des producteurs de marchés de gros de Côte d'Ivoire, a invité les paysans à « se structurer et à s’organiser », gage d’une meilleure commercialisation.
Pour sa part, Valentin Kouakou, représentant d’une entreprise exportatrice de noix de cajou, a fait observer qu’en plein dans la campagne, ils se sont rendus compte qu' « il y avait un vrai problème de qualité » saluant l’initiative de cette caravane.
« Malheureusement, cette année on a passé beaucoup de contrats croyant que les actions qui ont été menées depuis le début par la plateforme qualité avaient véritablement porté, mais la qualité qui est sortie jusqu’ici ne permettait pas de répondre » à l’impératif de qualité, a-t-il souligné.
A partir de mi-mars « on a commencé à observer une baisse de la qualité un peu partout. L’indice de qualité tourne autour de 39, 40, 42 (alors que le KOR est excellent à partir de 50), ce qui a entraîné un défaut de contrat et s’est répercuté sur certains acteurs» en termes de financement, a-t-il poursuivi.
La caravane de sensibilisation se fera sur quatre axes et au moins huit localités du bassin anacardier, à savoir Bouaké, Dabakala, Odienné, Korhogo, Tanda, Bondoukou, Dianra, Séguéla, avec des équipes composées d’agents du Conseil et des membres de la plateforme qualité de la filière.
Elle vise surtout à impliquer étroitement les acteurs de la filière anacarde dans l’amélioration de la qualité de la noix de cajou et les sensibiliser sur le respect scrupuleux des prix planchers fixés en début de campagne par l’Etat ivoirien : 500 Fcfa/Kg le prix bord champ, 550 F le prix magasin et 580 Fcfa le prix portuaire.
Quatre équipes ont été constituées pour la couverture des principales zones de production. La première cohorte parcourt l’axe Bouaké-Dabakala, la seconde l’axe Odienné-Korhogo, la troisième l’axe Tanda-Bondoukou et le quatrième groupe l’axe Dianra-Séguéla.
Après l’arrivée des délégations le 29 mai, la campagne de sensibilisation s’est ouverte mercredi et devrait s’achever le 2 juin 2018. Et ce, avec le concours des maires et des préfets ainsi que les délégations régionales de la filière.
La Conseil coton-anacarde prévoit une production de 750.000 tonnes pour la campagne commerciale 2018 dont 100.000 tonnes destinées pour l’industrie locale et 650.000 pour l’exportation. La Côte d'Ivoire a réalisé 711.236 tonnes en 2017 représentant 22% de la production mondiale.
AP/ls/APA