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Économie Publié le jeudi 7 juin 2018 | AIP

La 6e édition des Journées techniques des sociétés africaines d’électricité ouverte à Bingerville

© AIP Par Marc ATIGAN
Les Journées Techniques de la CIE: cérémonie d`ouverture
Abidjan le 06 Juin 2018. La 6ème édition des journées techniques de la Compagnie Ivoirienne d`Electricité, a ouvert ses portes ce mercredi au centre des métiers de l`électricité de Bingerville.
Bingerville- La 6e édition des Journées techniques des sociétés africaines d’électricité s’est ouverte mercredi au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), avec une centaine d’experts issus d’Afrique et d’outre-mer, autour du thème «Nous renforcer auprès de grands partenaires».

Selon le président du comité d’organisation, Yao Lataille, les enjeux et les attentes de cette édition sont nombreux. L’un des enjeux est de faire en sorte que l’électricité circule plus facilement comme les hommes.

«Il y a de multiples problèmes, entre autres, les coupures subites et les délestages dans tous les pays africains. Nous voulons aborder ces problèmes sous l’angle africain en tenant compte de nos réalités et en nous faisant accompagner par les entreprises qui fabriquent le matériel. Les pays comme la France sont au-dessus de nos capacités. En France, dans l’année, lorsqu’on totalise la durée des pannes, de fois ce sont des pannes de moins de 5 minutes. En Côte d’Ivoire, nous sommes à près de 20 heures. Dans certains pays africains, nous sommes à deux ou trois semaines», a déclaré M. Yao.

Il a aussi indiqué que l’une des solutions ce sont les énergies renouvelables qui s’imposent aujourd’hui au continent au regard de la dégradation de l’environnement par le fait de l’usage effréné des énergies fossiles.

«Aujourd’hui, beaucoup de pays bénéficient du solaire parce que le solaire, on peut le dire, est gratuit avec le soleil qui brille. On capte la lumière pour produire de l’électricité. L’énergie éolienne peut être exploitée par les pays où il y a assez de vent. On peut également exploiter la biomasse pour nous qui avons des plantations d’hévéa, de palmiers à huile, donc des feuilles», a-t-il ajouté.

Le DG de la CIE, Dominique Kakou, s’est félicité de ces Journées qui ont gagné en notoriété en franchissant les frontières de la Côte d’Ivoire. Il a souhaité que ces rencontres servent d’accélérateur pour l’évolution de nos métiers vers la modernité et la prise en compte de l’économie numérique.

«Il faut toutefois prendre conscience que cette évolution nécessitera de développer de nouvelles compétences. En clair, cela signifie qu’il faudra plus de professionnalisme. C’est prioritairement à travers la formation que la montée en compétence se concrétisera et que la maîtrise du métier se manifestera», a souligné M. Kakou.

Initiative de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), ces journées comprennent dix panels avec des thématiques comme la numérisation des postes au cœur des réseaux de demain, opération des réseaux intelligents avec les systèmes de gestion de stabilité (Wide Area Management Systems WAMS) et l’électrification rurale, vecteur de développement du citoyen africain, ainsi que des séances d’échanges ouverts et des visites de stands. Cette activité s’achève jeudi.


sn/akn/cmas
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