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Économie Publié le samedi 11 août 2018 | AIP

Côte d’Ivoire/ REDD+:Trois milliards de FCFA pour les planteurs engagés dans le système de paiements pour services environnementaux (Communiqué)

Abidjan - Le Secrétariat Exécutif de la REDD+ Côte d’Ivoire, mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+), en partenariat avec la Facilité REDD de l’Union Européenne (EFI) proposent la somme de trois milliards de FCFA aux planteurs qui s’engageront dans le système de paiements pour services environnementaux (PSE), rapporte un communiqué transmis, samedi, à l’AIP.

L'annonce a été faite, lors d’un atelier tenu le jeudi 02 août sur les Paiements pour Services Environnementaux (PSE) dont l’objectif était de faire une mise à jour de l’évolution du processus REDD+ en Côte d’Ivoire et relancer le groupe national sur les PSE afin d’assurer la coordination et la cohérence des initiatives sur la base des expériences des projets pilotes.

Selon, l’experte à la Facilité REDD de l’Union Européenne, Adeline Donteville, les PSE qui se feront en partenariat avec le chocolatier MONDELEZ, représentent un mécanisme incitatif et financier qui vise à assurer la provision d’un service environnemental comme la séquestration de carbone (Captage et stockage du carbone de l'atmosphère dans des puits de carbone comme les océans, les forêts et les sols par le biais de processus physiques et biologiques tels que la photosynthèse) et la protection de la biodiversité.

Après une étude de faisabilité réalisée en 2015, quatre modalités de Paiements pour services environnementaux ont été proposées en Côte d’Ivoire : le reboisement, la conservation de forêt naturelle, la régénération naturelle assistée et l’agroforesterie, a énuméré Mme Donteville.

Deux types de contrat sont appliqués dans le cadre de ce projet. Un contrat de type individuel qui concerne soit les producteurs ou les membres des communautés et un contrat collectif qui engage la communauté., selon Jean Michel Brou, de l’ONG IMPACTUM, l’opérateur dudit projet.

Dans l’agroforesterie par exemple, le contrat s’étend sur une période de trois ans. La première année est consacrée au planting d’arbres et les deux autres à une assistance technique à l’attention des producteurs et à l'entretien des plants. La durée du contrat sera ponctuée de paiements repartis comme suite : 40% à la première année, 20% la deuxième année et 40% à la troisième année en guise de bonification pour les producteurs qui auront respecté les clauses indiquées.

Le contrat pour le reboisement lui dure cinq ans et son financement s’élève à 300 000 FCFA par hectare. 50 % du montant sera remis au producteur dans la première année afin d’acquérir des plants, 10% les deuxième et troisième années et 20% la 5e année en année en guise de bonification pour avoir respecté également les clauses du contrat. Les communautés qui s’engagent peuvent bénéficier d’une infrastructure au niveau local à travers un plan d’actions communautaires pouvant aboutir à la réhabilitation d’une école, d’un pont ou encore la construction d’une pompe hydraulique.

Le projet est présentement en cours de réalisation dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire pour un coût total d’environ trois milliards de FCFA dont 21% financé par la Facilité REDD de l’Union Européenne (EFI) et 79% par le chocolatier.

(AIP

bsb/tm
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