L’ambassadeur Alcide Djédjé a lancé officiellement ce mardi 4 août 2018, à Abidjan, son parti politique dénommé Congrès pour la Consolidation de la République et le Développement (CONCORDE).
Selon le manifeste de création dudit parti, CONCORDE a été créé par la volonté de son président ’’d’introduire une dose d’humanisme dans les luttes pour la conquête du pouvoir’’. CONCORDE veut apporter une réponse à la problématique du désagrément de la République et de la Nation. Ce parti qui revendique sa proximité avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), alliance au pouvoir, veut reconstruire la confiance entre les protagonistes de la crise postélectorale de 2011.
A la question de savoir s’il ne redoute pas d’être traité de traître par ses camarades du Front Populaire Ivoirien (FPI) notamment la tendance conduite par Sangaré Aboudramane, Alcide Djédjé a répondu n’avoir trahi qui que ce soit encore moins Laurent Gbagbo. Ce d’autant plus que lui et l’ex-président ivoirien ont toujours partagé la même position celle d’aller à la réconciliation et à la paix. Revenant sur la crise de 2011, le président de CONCORDE a révélé ’’qu’un discours avait été préparé pour accepter l’accord de l’Union africaine par Laurent Gbagbo, mais malheureusement les militants trop puissants lui ont imposé la position qu’il a tenue par la suite’’.
A en croire Alcide Djédjé la position de Laurent Gbagbo dans la crise postélectorale n’a jamais été celle de se maintenir au pouvoir. Pour preuve l’ex-président aurait fait savoir à Alcide Djédjé son intention de retourner dans son village de Maman et lui aurait demandé ainsi qu’à d’autres de participer au Gouvernement d’union tel que proposé par l’Union Africaine. Alcide Djédjé a aussi révélé que le général Dogbo Blé, chef d’Etat major du président Laurent Gbagbo lui avait demandé d’informer la France et l’ONU de l’intention de l’armée restée loyale à Gbagbo de cesser les combats, insistant toutefois pour que Laurent Gbagbo soit sécurisé par les forces onusiennes. Pour Alcide Djédjé, Laurent Gbagbo paie en étant en prison à la Haye pour les plus radicaux.
CONCORDE est une interpellation, une révolte douce mais très profonde contre les divisions de toutes sortes, ethniques et religieuses notamment, a indiqué Alcide Djédjé. Poursuivant il a expliqué que CONCORDE est une interpellation pour la culture de l’esprit constructif, pour l’idéologie de la recherche du Consensus à tout prix qui permettra de neutraliser les clichés et les préjugés ethniques et religieux, permettant de faire la promotion des affinités et des ressemblances.
’’CONCORDE propose une union sacrée des Ivoiriens et notamment de la classe politique, union qui découlerait d’une posture préventive contre l’affrontement et qui consisterait en la recherche du Consensus à tout prix pour mieux se consacrer ensemble, à la recherche du bien-être économique et social des populations’’, a conclu le président de CONCORDE Alcide Djédjé.
Elisée B.
Selon le manifeste de création dudit parti, CONCORDE a été créé par la volonté de son président ’’d’introduire une dose d’humanisme dans les luttes pour la conquête du pouvoir’’. CONCORDE veut apporter une réponse à la problématique du désagrément de la République et de la Nation. Ce parti qui revendique sa proximité avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), alliance au pouvoir, veut reconstruire la confiance entre les protagonistes de la crise postélectorale de 2011.
A la question de savoir s’il ne redoute pas d’être traité de traître par ses camarades du Front Populaire Ivoirien (FPI) notamment la tendance conduite par Sangaré Aboudramane, Alcide Djédjé a répondu n’avoir trahi qui que ce soit encore moins Laurent Gbagbo. Ce d’autant plus que lui et l’ex-président ivoirien ont toujours partagé la même position celle d’aller à la réconciliation et à la paix. Revenant sur la crise de 2011, le président de CONCORDE a révélé ’’qu’un discours avait été préparé pour accepter l’accord de l’Union africaine par Laurent Gbagbo, mais malheureusement les militants trop puissants lui ont imposé la position qu’il a tenue par la suite’’.
A en croire Alcide Djédjé la position de Laurent Gbagbo dans la crise postélectorale n’a jamais été celle de se maintenir au pouvoir. Pour preuve l’ex-président aurait fait savoir à Alcide Djédjé son intention de retourner dans son village de Maman et lui aurait demandé ainsi qu’à d’autres de participer au Gouvernement d’union tel que proposé par l’Union Africaine. Alcide Djédjé a aussi révélé que le général Dogbo Blé, chef d’Etat major du président Laurent Gbagbo lui avait demandé d’informer la France et l’ONU de l’intention de l’armée restée loyale à Gbagbo de cesser les combats, insistant toutefois pour que Laurent Gbagbo soit sécurisé par les forces onusiennes. Pour Alcide Djédjé, Laurent Gbagbo paie en étant en prison à la Haye pour les plus radicaux.
CONCORDE est une interpellation, une révolte douce mais très profonde contre les divisions de toutes sortes, ethniques et religieuses notamment, a indiqué Alcide Djédjé. Poursuivant il a expliqué que CONCORDE est une interpellation pour la culture de l’esprit constructif, pour l’idéologie de la recherche du Consensus à tout prix qui permettra de neutraliser les clichés et les préjugés ethniques et religieux, permettant de faire la promotion des affinités et des ressemblances.
’’CONCORDE propose une union sacrée des Ivoiriens et notamment de la classe politique, union qui découlerait d’une posture préventive contre l’affrontement et qui consisterait en la recherche du Consensus à tout prix pour mieux se consacrer ensemble, à la recherche du bien-être économique et social des populations’’, a conclu le président de CONCORDE Alcide Djédjé.
Elisée B.