Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a décrété le lundi prochain «journée presse morte» dans le pays pour marquer son «désaccord» sur la «réorientation de l'aide publique à l'impression » des journaux, a annoncé, jeudi, son Président, Patrice Yao.
Selon M. Yao qui s’exprimait dans une conférence de presse à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire de son organisation, «nous avons décidé d’observer une journée presse morte le lundi 17 septembre 2018 pour marquer notre désaccord par rapport à cette décision de réorienter l’aide publique à l’impression de nos journaux».
Il n’y aura pas, lundi, des journaux dans les kiosques d’Abidjan et de l’intérieur du pays. «Il s’agit de la survie de nos entreprises (…) », a insisté le président du GEPCI sans préciser la nouvelle destination de cette aide publique.
L’ex- Conseil national de la presse (CNP) devenu Autorité nationale de la presse (ANP) a annoncé en janvier dernier, une chute de 17% de la vente des journaux en Côte d’Ivoire, lors de la remise de son rapport annuel d’activités au président de la République, Alassane Ouattara.
Le marché de la presse a enregistré 32,4 millions exemplaires livrés pour 9,4 millions d’exemplaires vendus, soit un taux de vente annuel de 28,9%, à hauteur de 3 milliards de FCFA, indiquait rapport.
Comparativement aux statistiques de l’année 2016, qui enregistraient une vente de 11,3 millions d’exemplaires vendus pour un chiffre de ventes de 3,7 milliards FCFA, les ventes de 2017 sont en baisse, avec un taux de croissance négatif de (- 17,47%).
Les éditeurs de presse qui seront reçus, vendredi à Abidjan, par le ministère de la communication et des médias, prévoient également des actions en vue de se faire payer par la Société de distribution des journaux (Edipresse). A en croire le président du GEPCI, cette entreprise étatique doit «trois mois de vente de journaux» à certains membres de son organisation.
« Nous sommes en train de nous organiser pour avoir notre propre maison de distribution afin de maîtriser ce levier de la distribution », a conclu M. Yao.
Le GEPCI bénéficie du soutien du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) pour mener ce «combat». « Nous soutenons fermement le GEPCI pour ce combat. Le SYNAPPCI exige le départ du GEPCI d’Edipresse qui est aujourd’hui la plaie du secteur», a dit le Secrétaire général de ce syndicat, Guillaume Gbato.
L’aide publique est accordée aux entreprises privées de presse, aux radios non commerciales et aux organisations professionnelles à l’instar du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), du Syndicat national de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI) ou encore de l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (OLPED) dans le cadre du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) mis en place par l’Etat en 2007.
Pour les entreprises de presse écrite, cette aide sert à six mois d’impression. Le montant est directement verser à l’imprimeur par le FSDP. En 2017, le FSDP a octroyé des dons et subventions d’une valeur totale de plus d’un milliard de FCFA aux entreprises de presse et organisations professionnelles. Ce montant prend en compte une subvention de six mois d’impression des journaux au profit de 22 entreprises de presse privées toute ligne éditoriale confondue pour un total d’un peu plus de 701 millions de FCFA.
Le FSDP a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre des interventions structurelles de développement du secteur de la presse et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse. Le FSDP a été voulu par le Gouvernement ivoirien, en accord avec les organisations de profesionnels de la presse, en 2007.
LS/APA
Selon M. Yao qui s’exprimait dans une conférence de presse à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire de son organisation, «nous avons décidé d’observer une journée presse morte le lundi 17 septembre 2018 pour marquer notre désaccord par rapport à cette décision de réorienter l’aide publique à l’impression de nos journaux».
Il n’y aura pas, lundi, des journaux dans les kiosques d’Abidjan et de l’intérieur du pays. «Il s’agit de la survie de nos entreprises (…) », a insisté le président du GEPCI sans préciser la nouvelle destination de cette aide publique.
L’ex- Conseil national de la presse (CNP) devenu Autorité nationale de la presse (ANP) a annoncé en janvier dernier, une chute de 17% de la vente des journaux en Côte d’Ivoire, lors de la remise de son rapport annuel d’activités au président de la République, Alassane Ouattara.
Le marché de la presse a enregistré 32,4 millions exemplaires livrés pour 9,4 millions d’exemplaires vendus, soit un taux de vente annuel de 28,9%, à hauteur de 3 milliards de FCFA, indiquait rapport.
Comparativement aux statistiques de l’année 2016, qui enregistraient une vente de 11,3 millions d’exemplaires vendus pour un chiffre de ventes de 3,7 milliards FCFA, les ventes de 2017 sont en baisse, avec un taux de croissance négatif de (- 17,47%).
Les éditeurs de presse qui seront reçus, vendredi à Abidjan, par le ministère de la communication et des médias, prévoient également des actions en vue de se faire payer par la Société de distribution des journaux (Edipresse). A en croire le président du GEPCI, cette entreprise étatique doit «trois mois de vente de journaux» à certains membres de son organisation.
« Nous sommes en train de nous organiser pour avoir notre propre maison de distribution afin de maîtriser ce levier de la distribution », a conclu M. Yao.
Le GEPCI bénéficie du soutien du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) pour mener ce «combat». « Nous soutenons fermement le GEPCI pour ce combat. Le SYNAPPCI exige le départ du GEPCI d’Edipresse qui est aujourd’hui la plaie du secteur», a dit le Secrétaire général de ce syndicat, Guillaume Gbato.
L’aide publique est accordée aux entreprises privées de presse, aux radios non commerciales et aux organisations professionnelles à l’instar du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), du Syndicat national de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI) ou encore de l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (OLPED) dans le cadre du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) mis en place par l’Etat en 2007.
Pour les entreprises de presse écrite, cette aide sert à six mois d’impression. Le montant est directement verser à l’imprimeur par le FSDP. En 2017, le FSDP a octroyé des dons et subventions d’une valeur totale de plus d’un milliard de FCFA aux entreprises de presse et organisations professionnelles. Ce montant prend en compte une subvention de six mois d’impression des journaux au profit de 22 entreprises de presse privées toute ligne éditoriale confondue pour un total d’un peu plus de 701 millions de FCFA.
Le FSDP a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre des interventions structurelles de développement du secteur de la presse et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse. Le FSDP a été voulu par le Gouvernement ivoirien, en accord avec les organisations de profesionnels de la presse, en 2007.
LS/APA