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Économie Publié le mardi 11 décembre 2018 | AIP

Plusieurs panels initiés pour commémorer la Journée internationale de lutte contre la corruption

Abidjan, Les acteurs du secteur privé, de la presse et de l’administration publique de Côte d’Ivoire se sont retrouvés de vendredi à dimanche, à l’occasion de plusieurs panels initiés en collaboration avec la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG ) pour commémorer la Journée internationale de lutte contre la corruption.

Samedi, la société civile a tenu sa conférence sur le thème : « Prévention de la lutte contre la corruption : efficacité et rôle des ONG ». Président de l’ONG Transparency Justice, le juge Malan Laurent est revenu sur les obligations des Organisations non gouvernementales (ONG) en matière de lutte contre la corruption.

Il s’agit entre autres du contrôle citoyen des actions du gouvernement, la sensibilisation des populations, le rôle de porter les soupçons auprès des structures concernées et des médias, afin de divulguer les cas de corruption.

Lors d’un panel initié à l’occasion d’une croisade contre la corruption, les acteurs ont fustigé toutes les poches de corruption observées et éclairé les participants sur les mesures anti-corruption à l’exemple la loi française présentée par Patricia Senghor, d’Orange Côte d’Ivoire.

Dans la lutte contre la corruption, le rôle des journalistes est d’une importance capitale a souligné Ousmane N’Diaye de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, rappelant aux hommes de médias, l’ensemble des textes juridiques et institutionnels à leur disposition pour un accès libre à l’information.

« Il faut sensibiliser toutes les couches de la population, afin qu’elles développent une hostilité contre la corruption », a exhorté le magistrat, Malan Laurent, lors du panel avec la presse.

Bien informés sur les poches de corruption dans chacun des ministères, les agents de l’administration publique ont ressorti les circuits empruntés par la corruption et les causes de sa persistance, proposant de limiter l’intervention de l’homme dans les actes administratifs, de revoir les textes hérités de la colonisation qui ne tiennent pas compte des réalités africaines.

Ratifiant la Convention des Nations-unies contre la corruption, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un corpus juridique et institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées et la création d’un organe de lutte contre la corruption, en l’occurrence la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance.

(AIP)

bsb/ask
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