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Société Publié le jeudi 28 février 2019 | AIP

Réflexions sur l’implication du secteur privé dans la lutte contre l’érosion côtière

© AIP Par Marc ATIGAN
Lutte contre l`érosion côtière: ouverture du dialogue avec le secteur privé sur la résilience du littoral
Abidjan le 27 Février 2019. Cérémonie d`ouverture du Dialogue régional pour le secteur privé sur la lutte contre l`érosion côtière. Il a pour objectif de peaufiner le renforcement de la résilience du littoral ouest-africain face au changement climatique. Photo: Pr Seka Seka Joseph, Ministre de l`Environnement et du Développement Durabl
Abidjan- Experts, dirigeants et opérateurs économiques d’Afrique de l’Ouest réfléchissent, depuis mercredi, à Abidjan, sur le rôle et l’implication du privé dans la lutte contre l’érosion coutière dans cette région.

« L’Etat, le secteur privé, les communautés littorales et les organisations de la société civile doivent participer ensemble au processus de gestion du littoral, notamment en matière de partage d’information, d’appui ou contribution à la gestion des catastrophes et à la lutte contre les pollutions, et de sensibilisation et formation », a situé le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka.

Pour M. Séka Séka, ce dialogue régional initié par le Projet d’investissement pour la résilience des zones Ouest-africaines (WACA-ReSIP), devra permettre de jeter les bases d’une « France collaboration entre tous les acteurs », pour une meilleure résilience face à ce phénomène naturel.

En Afrique de l’Ouest, l’urbanisation rapide et la migration effective vers la côte augmentent les exigences sur le foncier, les ressources et les services éco systémiques fournis aux populations, estime-t-on.

Le coordonnateur du programme WACA en Côte d’Ivoire, Ochou Abbé Delffin, précise que des acteurs du tourisme/ hôtellerie, des mines, en particulier celles concernant l’extraction de sable, du pétrole et du gaz, de la pêche et de l’agriculture, prennent part aux travaux.

« Car l’activité humaine est un facteur aggravant de l’érosion côtière », a confié à l’AIP, en présence du représentant de la Banque mondiale, Peter Kristensen.

Financé principalement par la Banque mondiale, le programme WACA, lancé en 2018, se présente comme une réponse appropriée aux défis environnementaux. Ce, à travers ses composantes qui touchent les aspects politiques, institutionnels, ainsi que ceux liés aux systèmes d’information et aux investissements physiques et socio-économiques.


tm
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