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Société Publié le mercredi 10 avril 2019 | AIP

Secteur minier : La brigade de répressions présente ses premières saisies au Ministre Jean-Claude Kouassi

© AIP Par Marc Innocent
Le Ministre Souleymane Diarrassouba salue les efforts de la société Sotici dans la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’eau potable et de télécommunications.
Jeudi 14 février 2019. Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a officiellement ouvert les portes de l’unité industrielle de tuyaux PEHD de la SN Sotici, à la zone industrielle de Koumassi. Photo : Jean-Claude Kouassi, Ministre des Mines et de la Géologie
Abidjan - Le chef des opérations de la brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM), Ernest N’Guessan Kouadjo, a présenté mardi, à Abidjan, ses premières saisies effectuées sur des sites d’orpaillage clandestin dans les départements d’Aboisso et de Yakassé-Attobrou, au ministre des Mines et de la Géologie, Jean-Claude Kouassi.

Il s’agit de divers objets servant d’outils de travail aux orpailleurs dont une trentaine de pelleteuses, des groupes électrogènes, des générateurs, des appareils de communication, quatre motos, des tricycles, des appareils électroménagers et d’assainissement (brouettes, pioches, pelles, etc), des ustensiles de cuisine, etc. Ils sont stockés dans les locaux de la Société de développement minier de Côte d'Ivoire (SODEMI), à Cocody.

Le coût de ce matériel saisi par les éléments de la brigade, selon le Ministre Jean-Claude Kouassi, n’a pas encore été évalué vu qu’une partie des engins roulants se trouve encore sur lesdits sites et que ceux qui ont été convoyés sur Abidjan, étaient ceux qui étaient en état de marche.

Dans tous les cas, a précisé le ministre des mines et de la Géologie, lesdits matériels seront vendus à des opérateurs du secteur, détenteurs de permis légaux d’exploitation de gisements miniers conformément à la législation en vigueur. L’argent récolté permettra de doter la brigade d’assez de moyens pour mener efficacement la bataille contre les orpailleurs clandestins.

Quant aux contrevenants, ils ont déjà été présentés aux autorités judiciaires, a indiqué M. Kouassi qui a souligné qu’après le volet judiciaire, ils auront la possibilité d’être orientés vers les chantiers écoles en vue d’une formation adéquate qui leur peur permettra d’exercer en toute quiétude ce métier afin de payer les droits dus à l’Etat.

« Notre mission n’est pas d’empêcher pour empêcher mais de faire en sorte que les choses se passent dans la légalité et dans le respect des règles », a renchéri M. Kouassi, invitant les cadres locaux à organiser ces clandestins formés en petites sociétés ou coopératives en cas d’une probable réinstallation sur les sites.

Le lancement des activités de la BRICM, composée d’une trentaine de membres (techniciens et ingénieurs miniers et éléments des forces armées) a eu lieu le 26 décembre 2018. Elle a reçu du ministre Jean-Claude Kouassi, le 29 janvier, une dotation en équipement de 300 millions de francs CFA afin d’accroître leurs capacités opérationnelles.

Cette brigade a pour missions de réunir et de traiter des renseignements sur l’orpaillage clandestin, de constater les infractions au code minier, en rassembler les preuves et rechercher leurs auteurs en vue de les traduire devant les juridictions compétentes, de fournir des renseignements actualisés et précis pour l’élaboration de politiques et de stratégies de lutte contre l’orpaillage clandestin, le trafic de minerais et de pierres précieuses, ainsi que l’exploitation illicite de substances de carrières.

fmo
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