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Économie Publié le samedi 4 mai 2019 | Abidjan.net

Rencontres Musicales Africaines: La Cour du Naaba ouvre le débat sur les nouveaux modèles économiques de la musique en Afrique

© Abidjan.net Par DR
Rencontres Musicales Africaines: La Cour du Naaba ouvre le débat sur les nouveaux modèles économiques de la musique en Afrique
Les acteurs de la musique africaine ont pris rendez-vous à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 13 au 15 juin 2019 pour débattre des nouveaux modèles économiques de la musique en Afrique. Ce sont trois jours d’échanges baptisées Rencontres Musicales Africaines ou REMA.


Présent dans la capitale burkinabè, à l’occasion des festivités marquant les 50 ans du Fespaco, une visite début mars au Paon’go – Résidences de créations musicales au Burkina Faso – a permit de lever le voile sur le programme 2019 de cet espace qui abrite La Cour du Naaba. Une association (label de production indépendant) qui s’occupe de la production et du management des artistes Alif Naaba et Nabalüm (Nominée au Kundé 2019). Sylvia Kaboré en est l’administratrice générale et s’occupe parallèlement de la gestion du Paon’go.


Né en 2015, à l’initiative du musicien de renommée Alif Naaba – Prince aux pieds nus –, le Paon’go qui signifie en Mooré ‘’la richesse, le savoir ou ce qu’on gagne’’, ajoutera, en 2018, à sa fonction première (centre d’accueil d’artistes pour des résidences à Ouagadougou), des programmes de formations.


Ainsi, après avoir renforcé des liens de coopération lors du Femua 11 à Abidjan, Alif Naaba lance en juin 2018 à la Cour du Naaba, à Ouagadougou, la première formation au profit des producteurs de contenus audiovisuels, des managers d’artistes et d’artistes musiciens d’Afrique et d’ailleurs. Y ont été invités la France avec Olivier Mathieu, manager du groupe reggae Dub Inc, la Côte d’Ivoire (Gaou Production), le Sénégal (Didier Awadi), le Niger (Pheno – rappeur) et le Burkina Faso représenté par le rappeur Smockey et Fatimata Tamboura, manager de Faso Djarabi. Ceux-ci ont bénéficié d’un renforceront de capacités en matière de «Musique et nouvelles technologies». Une seconde formation a ciblé les instrumentistes traditionnels.


Cette année, avec une thématique liée aux nouveaux modèles économiques de la musique en Afrique, le nombre va grossir avec comme pays invités la Côte d’Ivoire, Rwanda, Kenya, Sénégal, Ghana, Burkina, France, Ouganda, etc. C’est une liste exhaustive, car précise Alif Naaba, «nous y travaillons».


Bénéficiant en moins de cinq ans d’une expertise qui est demandée au Burkina Faso, le Paon’go dont le fondateur est le directeur artistique de Faso Academy (Emission télé-réalité dite Tremplin des futurs stars, diffusée sur la RTB) peut se réjouir d’être aujourd’hui un «lieu de référence» pour ses résidences d’artistes (Dub Inc, Didier Awadi, Hamed Farras, Malayky, Association espérance, etc.), Masters-class, promotions musicales et expertises dans le sens du développement personnel et artistique.


«Nous avons notre part de contribution à apporter et à viser l’excellence», indiquait Sylvia Kaboré. A moyen terme, a-t-elle souligné, le Paon’go – dans son plan de développement – a l’ambition de devenir un « incubateur » pour permettre la création, à Ouagadougou, d’une scène occidentale.



DA et KS
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