Le président de l’association des exportateurs de Caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire, Samuel Mobio au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 26 octobre invité les producteurs "à ne pas perdre espoir". Face à la crise qui secoue depuis un certain temps la faîtière de l’héveaculture, l’Association des exportateurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (AEXCI), n’attend pas laisser les choses se faire. C’est pourquoi, elle se bât pour venir à bout à cette conjoncture. En effet, le prix officiel du kilogramme de caoutchouc naturel a été fixé à 275 FCFA par les autorités ivoiriennes cependant sur le marché international le prix est plus bas: le kilo est acheté à 245 FCFA, voire 250 FCFA. Cette situation est préjudiciable à l’Association des exportateurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (AEXCI), qui s’efforce à évacuer la production des planteurs qui a atteint plus de 200 tonnes.
Selon Samuel Mobio, les armateurs refusent de prendre les conteneurs et c’est pourquoi il lance un appel aux autorités; car ’’ les exportateurs n’arrivent pas à faire convenablement leur travail ’’. Il a également fait un plaidoyer pour l’accélération de la création de plusieurs unités de transformation. « Nous travaillons dans ce sens et nous pensons que d’ici fin 2020, nous allons réaliser notre unité de transformation avec le soutien de nos partenaires » a révélé Samuel Mobio. Dans cette dynamique, Samuel Mobio a invité les autorités à appuyer son association dans l’affrêtement des navires pour l’évacuation des cargaisons encore stockées au niveau des planteurs et aussi la révision des taxes qui constituent un obstacle dans leur activité ainsi que les procédures d’exportation. Rassurant les acteurs de la filière, il a indiqué que d’ici au 10 du mois prochain, un navire accostera sur les eaux ivoiriennes pour embarquer une importante quantité de produits disponibles chez les planteurs.
Cyprien K.
Selon Samuel Mobio, les armateurs refusent de prendre les conteneurs et c’est pourquoi il lance un appel aux autorités; car ’’ les exportateurs n’arrivent pas à faire convenablement leur travail ’’. Il a également fait un plaidoyer pour l’accélération de la création de plusieurs unités de transformation. « Nous travaillons dans ce sens et nous pensons que d’ici fin 2020, nous allons réaliser notre unité de transformation avec le soutien de nos partenaires » a révélé Samuel Mobio. Dans cette dynamique, Samuel Mobio a invité les autorités à appuyer son association dans l’affrêtement des navires pour l’évacuation des cargaisons encore stockées au niveau des planteurs et aussi la révision des taxes qui constituent un obstacle dans leur activité ainsi que les procédures d’exportation. Rassurant les acteurs de la filière, il a indiqué que d’ici au 10 du mois prochain, un navire accostera sur les eaux ivoiriennes pour embarquer une importante quantité de produits disponibles chez les planteurs.
Cyprien K.
