Toujours disponible Nassénéba Touré, la maire d’Odienné, ville maternelle du président de la république s’évertue depuis 2013, date de son élection à la tête de la commune, à améliorer la ville…pour tous.
La bâche érigée durant le mois d’octobre dans sa résidence d’Odienné ne désemplit pas. Le ballet des imans, des femmes, jeunes filles, président de quartier, hommes, jeunes mais aussi des mendiants s’est accentué depuis le décès brusque de l’époux de l’élue, l’ambassadeur Mamadi Diané à la mi-septembre 2020.
Venus pour les condoléances ou pour une aide financière ou encore pour les activités politiques du RHDP, parti dont elle est la directrice communale et présidente de l’association féminine, Nassénéba Touré reçoit tout le monde : « ma porte reste ouverte pour tout le monde ! », clame-t-elle, stoïque.
A la mairie d’Odienné, l’une des 11 communes du pays dirigée par une femme, Nassénéba tient les rênes tout en dégageant une formidable énergie même sous le voile immaculé du deuil. Et il lui en faut pour écouter doléances, projets et activités en rapport avec la dernière campagne présidentielle de 2020 où le président Alassane Ouattara, demeure le candidat favoris de la région. Plombée par les nombreux interdits de la coutume liés au veuvage, la directrice de campagne du candidat ADO cordonne, organise et mobilise néanmoins ses troupes à distance.
Avec son adjoint au maire, Bocson Savané, à la veille de la campagne, la dame de fer valide le programme d’activités qui tourne autour de la formation des électeurs, la sensibilisation du porte à porte, la supervision dans les bureaux de vote, la remontée des données, la parade de motos pour la mobilisation entre autres.
« Aussi bien les jeunes, les femmes et les kablas, doyens et autres entités d’Odienné ont reçu le message de la mobilisation pour aller voter massivement notre candidat Alassane Ouattara au soir du 31 octobre 2020» affirme débout la veuve.
Message reçu. Le candidat du RHDP est réélu au lendemain du scrutin avec un nouveau record pour la ville. De 99,02% en 1995, le suffrage exprimé est passé à 99, 40% en 2020 « Cette victoire est le sentiment de la fidélité du peuple Odiennéka pour son fils, le président Alassane Ouattara qui depuis une décennie abat un travail titanesque pour le redémarrage de notre pays. » a déclaré Mme le maire au lendemain de la proclamation des résultats par la commission électorale indépendante.
Elle profite de l’occasion pour saluer une fois de plus le choix du meilleur opéré par ses frères et sœurs d’Odienné et n’oublie pas de féliciter toute son équipe, l’ensemble du conseil municipal, les secrétaires de section, les responsables de structures spécialisées et tous ces acteurs qui ont participé de près et de loin au bon déroulement de la campagne électorale de 2020 dans la capitale du Kabadougou.
« J’ai une pensée pour notre défunt Amadou Gon Coulibaly qui voit aujourd’hui son vœu se matérialiser. J’aurai tant aimé qu’il soit à nos côtés. J’ai également une pensée pieuse pour l’ami du président Alassane Ouattara, mon défunt époux Mamadi Diané qui aurait, j’en suis certaine, organisé une immense fête pour célébrer cette belle victoire... », rappelle l’épouse éplorée dans son message de remerciement.
Même sans fête, Odienné, la commune se porte bien au lendemain de la victoire d’ADO. La cité a fait au fil des années des pas vers la modernité. « Finie l’époque où Odienné était une petite bourgade dépourvue de tout et surtout de l’essentiel, et oubliée aux confins de la Côte d’ivoire, et presqu’inexistante dans les plans de développement de notre pays. Depuis 2010 et encore plus aujourd’hui, on peut dire avec fierté et assurance « Odienné is back ». Rassure celle qu’on appelle affectueusement l’américaine en raison de son long séjour d’études aux Etats unis. Séjour durant lequel la maire rencontrera Diané son époux puis deviendra mère. A son accession à la tête de la commune en 2013, quelque temps après son retour au pays, sa ville voit pratiquement tous ces indices de développement au vert : de 11% en 2010, le taux d’électrification avoisine aujourd’hui les 85%. La desserte en eau potable est également normalement assurée.
Un programme de construction d’infrastructures scolaires a permis d’ouvrir de nombreuses salles de classes dans la région notamment 3 à l’EPP Bromakoté en 2014, 3 à l’EPP frontière, 3 cantines scolaires, remise plusieurs tables et bancs suivie de la rénovation de plusieurs autres établissements entre autres. Et la ville se prépare aujourd’hui au lancement des travaux de construction d’une université à Odienné. Une nouveauté qui permettra d’achever la formation universitaire de milliers jeunes étudiants de la région.
En matière d’infrastructure routière, la capitale du Kabadougou a également bénéficié du bitumage de plusieurs axes routiers importants. L’axe Boundiali-Odienné, Odienné-Gbeleban, et de l’ouverture de plusieurs autres voies non moins essentielles avec pour retombées le désenclavement des localités environnantes. La région est reliée à celle du Worodougou grâce au pont de Dioulatchèdougou.
« Nos parents, les plus démunis bénéficient de l’attention du gouvernement grâce au projet de filets sociaux productifs qui leur assure les trois repas quotidien. » révèle la maire qui compte à ce jour plusieurs grands projets financés destinés à favoriser l’automisation des femmes et des jeunes de la région. En 2016, des intrants et produits agricoles, des tricycles et tracteurs ont été offerts par le Conseil Municipal aux différents groupements de Femmes qui exercent dans le vivrier. Cela a permis d’accroître leur production et surtout de faciliter leur insertion dans le tissu social et leur prise en charge économique. Dans la même période la ville s’embellissait à travers la réhabilitation du parc à bétail, la construction de 20 magasins aux abords du Marché central, l’aménagement d’une aire de stationnement de gros camion, la réhabilitation de l’abattoir Municipal , la réhabilitation de 52 magasins au marché, la construction d’un Hangar de stockage de produit de commerce, l’installation des feux tricolores, l’adressage des rues et le ravalement des façades, …
Pour lutter contre le chômage chez la jeunesse d’Odienné, une plantation de 20 hectares de riz Nerica est créée en 2016. Le Conseil Municipal a initié ce projet pour lutter contre l’insuffisance alimentaire et inciter les jeunes à la pratique à l’agriculture, fondement du succès du pays. Un autre projet sur l’élevage des agoutis et de la volaille voit le jour dans la région. Des 2 taxis sont offerts à la même période aux jeunes.
Sur le plan de la santé, la ville bénéficiait d’un corbillard en 2015 et de la réhabilitation de la morgue.
La police a acquis un véhicule de troupe pendant que les services de l’état civil de la mairie passaient à l’informatique.
Des réalisations qui ont été couronnées par le prix de la meilleur gestionnaire de collectivité en 2014 remis par le président de la République Alassane Ouattara à Nassénéba Touré, l’heureuse élue.
Sercom
La bâche érigée durant le mois d’octobre dans sa résidence d’Odienné ne désemplit pas. Le ballet des imans, des femmes, jeunes filles, président de quartier, hommes, jeunes mais aussi des mendiants s’est accentué depuis le décès brusque de l’époux de l’élue, l’ambassadeur Mamadi Diané à la mi-septembre 2020.
Venus pour les condoléances ou pour une aide financière ou encore pour les activités politiques du RHDP, parti dont elle est la directrice communale et présidente de l’association féminine, Nassénéba Touré reçoit tout le monde : « ma porte reste ouverte pour tout le monde ! », clame-t-elle, stoïque.
A la mairie d’Odienné, l’une des 11 communes du pays dirigée par une femme, Nassénéba tient les rênes tout en dégageant une formidable énergie même sous le voile immaculé du deuil. Et il lui en faut pour écouter doléances, projets et activités en rapport avec la dernière campagne présidentielle de 2020 où le président Alassane Ouattara, demeure le candidat favoris de la région. Plombée par les nombreux interdits de la coutume liés au veuvage, la directrice de campagne du candidat ADO cordonne, organise et mobilise néanmoins ses troupes à distance.
Avec son adjoint au maire, Bocson Savané, à la veille de la campagne, la dame de fer valide le programme d’activités qui tourne autour de la formation des électeurs, la sensibilisation du porte à porte, la supervision dans les bureaux de vote, la remontée des données, la parade de motos pour la mobilisation entre autres.
« Aussi bien les jeunes, les femmes et les kablas, doyens et autres entités d’Odienné ont reçu le message de la mobilisation pour aller voter massivement notre candidat Alassane Ouattara au soir du 31 octobre 2020» affirme débout la veuve.
Message reçu. Le candidat du RHDP est réélu au lendemain du scrutin avec un nouveau record pour la ville. De 99,02% en 1995, le suffrage exprimé est passé à 99, 40% en 2020 « Cette victoire est le sentiment de la fidélité du peuple Odiennéka pour son fils, le président Alassane Ouattara qui depuis une décennie abat un travail titanesque pour le redémarrage de notre pays. » a déclaré Mme le maire au lendemain de la proclamation des résultats par la commission électorale indépendante.
Elle profite de l’occasion pour saluer une fois de plus le choix du meilleur opéré par ses frères et sœurs d’Odienné et n’oublie pas de féliciter toute son équipe, l’ensemble du conseil municipal, les secrétaires de section, les responsables de structures spécialisées et tous ces acteurs qui ont participé de près et de loin au bon déroulement de la campagne électorale de 2020 dans la capitale du Kabadougou.
« J’ai une pensée pour notre défunt Amadou Gon Coulibaly qui voit aujourd’hui son vœu se matérialiser. J’aurai tant aimé qu’il soit à nos côtés. J’ai également une pensée pieuse pour l’ami du président Alassane Ouattara, mon défunt époux Mamadi Diané qui aurait, j’en suis certaine, organisé une immense fête pour célébrer cette belle victoire... », rappelle l’épouse éplorée dans son message de remerciement.
Même sans fête, Odienné, la commune se porte bien au lendemain de la victoire d’ADO. La cité a fait au fil des années des pas vers la modernité. « Finie l’époque où Odienné était une petite bourgade dépourvue de tout et surtout de l’essentiel, et oubliée aux confins de la Côte d’ivoire, et presqu’inexistante dans les plans de développement de notre pays. Depuis 2010 et encore plus aujourd’hui, on peut dire avec fierté et assurance « Odienné is back ». Rassure celle qu’on appelle affectueusement l’américaine en raison de son long séjour d’études aux Etats unis. Séjour durant lequel la maire rencontrera Diané son époux puis deviendra mère. A son accession à la tête de la commune en 2013, quelque temps après son retour au pays, sa ville voit pratiquement tous ces indices de développement au vert : de 11% en 2010, le taux d’électrification avoisine aujourd’hui les 85%. La desserte en eau potable est également normalement assurée.
Un programme de construction d’infrastructures scolaires a permis d’ouvrir de nombreuses salles de classes dans la région notamment 3 à l’EPP Bromakoté en 2014, 3 à l’EPP frontière, 3 cantines scolaires, remise plusieurs tables et bancs suivie de la rénovation de plusieurs autres établissements entre autres. Et la ville se prépare aujourd’hui au lancement des travaux de construction d’une université à Odienné. Une nouveauté qui permettra d’achever la formation universitaire de milliers jeunes étudiants de la région.
En matière d’infrastructure routière, la capitale du Kabadougou a également bénéficié du bitumage de plusieurs axes routiers importants. L’axe Boundiali-Odienné, Odienné-Gbeleban, et de l’ouverture de plusieurs autres voies non moins essentielles avec pour retombées le désenclavement des localités environnantes. La région est reliée à celle du Worodougou grâce au pont de Dioulatchèdougou.
« Nos parents, les plus démunis bénéficient de l’attention du gouvernement grâce au projet de filets sociaux productifs qui leur assure les trois repas quotidien. » révèle la maire qui compte à ce jour plusieurs grands projets financés destinés à favoriser l’automisation des femmes et des jeunes de la région. En 2016, des intrants et produits agricoles, des tricycles et tracteurs ont été offerts par le Conseil Municipal aux différents groupements de Femmes qui exercent dans le vivrier. Cela a permis d’accroître leur production et surtout de faciliter leur insertion dans le tissu social et leur prise en charge économique. Dans la même période la ville s’embellissait à travers la réhabilitation du parc à bétail, la construction de 20 magasins aux abords du Marché central, l’aménagement d’une aire de stationnement de gros camion, la réhabilitation de l’abattoir Municipal , la réhabilitation de 52 magasins au marché, la construction d’un Hangar de stockage de produit de commerce, l’installation des feux tricolores, l’adressage des rues et le ravalement des façades, …
Pour lutter contre le chômage chez la jeunesse d’Odienné, une plantation de 20 hectares de riz Nerica est créée en 2016. Le Conseil Municipal a initié ce projet pour lutter contre l’insuffisance alimentaire et inciter les jeunes à la pratique à l’agriculture, fondement du succès du pays. Un autre projet sur l’élevage des agoutis et de la volaille voit le jour dans la région. Des 2 taxis sont offerts à la même période aux jeunes.
Sur le plan de la santé, la ville bénéficiait d’un corbillard en 2015 et de la réhabilitation de la morgue.
La police a acquis un véhicule de troupe pendant que les services de l’état civil de la mairie passaient à l’informatique.
Des réalisations qui ont été couronnées par le prix de la meilleur gestionnaire de collectivité en 2014 remis par le président de la République Alassane Ouattara à Nassénéba Touré, l’heureuse élue.
Sercom
