La formation de caillots de sang après l’utilisation du vaccin AstraZeneca amène plusieurs pays à suspendre l’utilisation. La France, l’Italie et plusieurs autres pays suspendent l’utilisation du vaccin AstraZeneca. Qu’en sera-t-il pour la Côte d’Ivoire et les autres pays d’Afrique hormis l’Afrique du Sud qui avait déjà rejeté le vaccin ? 504 000 doses du vaccin Astra Zeneca/ Oxford, du Sérum Institute of India (SII) ont été livrées le 26 février dernier à la Côte d’Ivoire. Il s'agissait de la première livraison des 2.040.000 doses de vaccins que doit livrer le mécanisme COVAX à la Côte d'Ivoire. Le lundi 01 mars, la campagne de vaccination a démarré avec la première phase concernant, le personnel de santé, les agents des forces de défense et de sécurité et les enseignants. Le vaccin réceptionné par la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la riposte contre la Covid-19, pose problème. En Afrique, l’Afrique du Sud avait déjà suspendu l’administration du vaccin AstraZeneca. Le vaccin AstraZeneca causerait-il des troubles de la circulation sanguine selon des spécialistes ? Dans plusieurs autres pays, par mesure de précaution, son utilisation a été suspendue à cause des mêmes effets. La formation de caillots sanguins est observée chez des personnes vaccinées. En Côte d’Ivoire, les inquiétudes soulevées lors de la réception dudit vaccin avaient été balayées par le ministre de la Santé, Aka Aouélé, indiquant que les réalités n’étaient pas les mêmes qu’en Afrique du Sud. Avec ces dernières informations, il convient à la Côte d’Ivoire de prendre des précautions. Sept pays européens, dont le Danemark et la Norvège, jeudi 11 mars dernier, ont interrompu l’utilisation d'un lot d'un million de doses du vaccin AstraZeneca, envoyé à 17 pays de l'Union européenne, après avoir détecté des problèmes de circulation sanguine chez plusieurs personnes vaccinées. Déjà que des suspicions quant à la crédibilité et l’efficacité du vaccin étaient récurrentes, avec les dernières actualités, il faut craindre de grandes réticences quant à son administration. Que va faire la Côte d’Ivoire ? Là est la grande interrogation.
JEAN PRISCA
JEAN PRISCA
