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Économie Publié le samedi 14 février 2009 | Notre Voie

Des entraves à la compétitivité de l`économie ivoirienne

Les nombreuses dénonciations du phénomène du racket sur les routes ivoiriennes n’auront finalement servi à rien. Le chef d’état-major des armées aura-t-il finalement perdu son temps dans sa lutte contre les entraves à la fluidité routière ? La réponse par l’affirmative est évidente car le racket et autres tracasseries routières ont, de nouveau, droit de cité sur les routes. Surtout dans la partie Nord du pays. Les pratiques de 7 années de guerre sont devenues des marques indélébiles. Si l’on n’y prend garde, cette façon de faire risque de plomber fortement l’économie ivoirienne déjà trop éprouvée par cette longue période de crise que connaît le pays. Il pourrait même jouer négativement sur les différentes sources de financement du processus de sortie de crise. Notamment des bailleurs de fonds internationaux.

C’est à juste titre que le directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, a interpellé le jeudi 12 février dernier, le gouvernement ivoirien à vite agir, notamment dans la zone Centre, Nord et Ouest (CNO). “Le recul enregistré au niveau du trafic de transit par le Port autonome d’Abidjan est imputable aux effets néfastes des tracasseries routières et des rackets qui sévissent encore sur les corridors de transit, surtout dans la partie Nord, et qui font fuir les plus importants clients de l’hinterland ramenés au port d’Abidjan au prix d’efforts considérables”, a-t-il relevé. En outre, il a dit qu’en dépit de l’unicité des caisses prônée sur l’ensemble du territoire national, la situation ne s’est guère améliorée dans la zone précitée. On attend toujours l’effectivité de cette opération tout comme on attend aussi la mise en place du comité de suivi de la fluidité routière.

Du fait des difficultés qu’ils rencontrent lors des traversées des corridors dans la partie sous contrôle des Forces nouvelles, les opérateurs économiques des pays de l’hinterland, notamment ceux du Mali et du Burkina-Faso, dont près de 80% des importations transitent par le Port d’Abidjan, envisagent de se tourner vers d’autres ports de transit de leurs marchandises. Les conséquences seraient incalculables quand on tient compte de la place qu’occupe le port d’Abidjan dans l’économie de la Côte d’Ivoire. Si, à cause du racket et autres tracasseries routières, le rendement cet outil indispensable venait à chuter, cela serait simplement déplorable.

D.A.
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