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Région Publié le mardi 3 mars 2009 | Nord-Sud

Région du Zanzan : Les chefs veulent un statut administratif

175 chefs traditionnels sur 200 attendus, venus des quatre coins de la région du Zanzan, ont pris part du 25 au 26 février à Bondoukou à un séminaire de formation. «Rôle de la chefferie traditionnelle dans une République» et « Chefferie traditionnelle, quelle contribution pour la paix en Côte d’Ivoire ?». Tels sont les deux thèmes de ce séminaire animés respectivement par le préfet de région, Goun François Germain et le porte-parole du président de la République, Gervais Coulibaly. Selon M. S. Gaspard, Directeur général de l’administration territoriale. Dans le Zanzan, les dépositaires de la tradition ont passé au peigne fin leurs difficultés qui ont pour noms l’effritement de leur autorité, la primauté de la loi sur les us et coutumes et la non-institution de la carte professionnelle de chef traditionnel. Pour Nanan Adou Bibi II, chef de la province Pinango, « un pauvre ne peut pas être chef traditionnel compte tenu des charges importantes rattachées à cette responsabilité non rémunérée et de l’inexistence en Côte d’Ivoire d’un statut légal des chefs traditionnels ». C’est donc à juste titre qu’il a suggéré, au nombre des recommandations de ce séminaire, un statut légal des chefs traditionnels afin de valoriser leur fonction. Pour le chef du village d’Ahibango, Nanan Kouamé Kra, «la mauvaise gestion de la succession des chefs traditionnels est l’un des facteurs de désordre au sein des communautés qu’ils dirigent». Le chef du village de Wélékéi, Sié Kobenan, a reproché à l’administration de fragiliser l’autorité des chefs. « L’administration ne nous accorde pas assez d’égard. A cette rencontre, des chefs traditionnels ont porté eux-mêmes leurs chaises. Ils ont été contraints d’attendre de 8 à 11 heures l’administration. Toute chose qui fragilise notre autorité » a-t-il dénoncé. Au nombre des recommandations, le séminaire a souhaité l’octroi aux chefs traditionnels de moyens de locomotion, d’un salaire mensuel de 100 mille Fcfa pour le fonctionnement de leurs secrétariat, la délivrance d’une carte professionnelle et faire bénéficier aux chefs traditionnel les richesses de leur zones d’influence.

Jean Michel Ouattara, Correspondant régional
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