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Politique Publié le vendredi 18 septembre 2009 | Le Temps

Cote d`Ivoire-Burkina Faso - Un Traité pour relancer le développement commun

Yamoussoukro, le 15 septembre 2009. Un ciel nouveau couvre les relations entre la République de Côte d'Ivoire et celle du Burkina Faso. C'est la mise en œuvre du Traité d'Amitié et de Coopération entre les deux pays, signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou. Un pas de géant est posé. Qui se voit par le premier Conseil des ministres conjoint, tenu dans la capitale ivoirienne ce mardi 15 septembre, sous la co-présidence des Présidents Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo. Les deux pays frères, s'engagent à développer les lignes de force de la complémentarité sécuritaire. De façon nette, ils ont défini les grands axes de cette coopération : "Les deux parties ont identifié plusieurs problèmes notamment, la circulation incontrôlée d'armes légères et de petits calibres, le trafic illicite de drogues, le trafic de personnes, l'insécurité engendrée par l'exploitation artisanale de sites aurifères dans les zones frontalières". Pour être plus concrète, les deux pays "recommandent l'institution de rencontres périodiques entre les ministres en charge de la sécurité, le renforcement de la coopération policière, l'organisation d'opérations conjointes de lutte contre le grand banditisme et la criminalité transfrontalière". Le Traité d'Amitié et de Coopération autrefois proposé par le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, aux parlementaires burkinabè en juillet 2008, est un instrument de développement. Et le développement global d'une nation s'appuie sur, entre autres, la politique et la diplomatie, la sécurité, la coopération administrative et frontalière, la fluidité du trafic inter-Etats, les infrastructures routières, les infrastructures ferroviaires, les questions agricoles et la sécurité alimentaire, la production animale et les ressources halieutiques, les mines et les énergies, la poste, la communication et les technologies de l'information, la culture, le tourisme, les changements climatiques et la gestion durable des ressources forestières. Le Conseil des ministres historique du 15 septembre 2009, ne pouvait donc occulter ces points majeurs. S'il se consolide par la volonté politique affichée et appliquée des parties, ce Traité va promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l'homme. Instrument de veille, d'alerte et de prévention pour notre essor, Ivoiriens et Burkinabè devraient, à travers ce cadre, mettre un terme aux conflits qui ravagent l'économie des deux pays. Cela est une urgence impérative, le conflit armé ayant montré ses limites.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
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