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Économie Publié le vendredi 4 décembre 2009 | L’expression

Port de pêche : Près de 1.500 employés dans la rue

Des travailleurs des entreprises Pêche et froid Côte d’Ivoire (Pfci) et Scodi au nombre de 1.425 ne passeront, certainement pas, les fêtes de fin d’année dans la gaieté. Ainsi en a décidé leur Direction générale qui les met au chômage technique et ferme, temporairement, les deux entreprises à compter d’aujourd’hui pour une durée de deux mois. « La décision se justifie par des problèmes de trésorerie liés essentiellement aux difficultés d’application de la loi N° 2005-556 du 2 décembre 2005 instituant le régime d’entreprise franche de transformation de produits halieutiques dont nous sommes bénéficiaires », a déclaré le Directeur général dans une note adressée à l’inspecteur du travail et des lois sociales de Vridi-Port-Bouët. Hier, des milliers de femmes et d’hommes ont manifesté bruyamment leur mécontentement au port de pêche. Surtout que la décision de Daniel Mercier, le Directeur général, de fermer les deux conserveries peut être renouvelable si l’Etat ne s’engage pas à rembourser la somme de près de 3 milliards Fcfa qu’il leur doit et à tout mettre en œuvre pour l’application de cette loi. Le malheur de ces travailleurs remonte à 2005 au moment où leurs entreprises bénéficient du régime de point franc à travers ladite loi qui leur donne certains avantages afin d’être compétitives. Ainsi, elles bénéficient d’une exonération des droits et taxes à l’importation et à l’exportation sur tous les biens, services et équipements destinés exclusivement à leurs activités. En outre, Pfci et Scodi bénéficient d’un abattement de 50% sur les facteurs de production tels que l’eau, l’électricité, le téléphone, le carburant et les lubrifiants. Mais la réalité est toute autre, a fait savoir Emerson Aka, porte-parole des travailleurs qui ont animé une conférence de presse, hier, dans les locaux de Scodi. Les deux entreprises n’ont bénéficié d’aucune réduction. « A ce jour, les exonérations fiscales et douanières sont exécutées par les autorités financières tandis que les mesures relatives aux tarifs préférentiels ne le sont pas», a révélé Emerson Aka. C’est la non application de la loi qui a engendré, selon lui, un cumul de la dette de l’Etat estimée à près de 3 milliards Fcfa et mis Scodi et Pfci en difficulté de trésorerie .
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