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Sport Publié le samedi 13 mars 2010 | Nord-Sud

Philippe Troussier (entraîneur) : “Gagner la Coupe du monde”

En concurrence avec Guus Hiddink pour prendre les rênes des Eléphants de Côte d’Ivoire, Philippe Troussier dévoile son projet pour l’équipe nationale de football.

Philippe Troussier, la Fédération ivoirienne vous aurait proposé le poste de sélectionneur. Qu’en est-il exactement ?

C’est vrai, j’ai rencontré les dirigeants. Ça devrait se jouer entre moi et Hiddink. La décision est en train d’être prise. L’idéal serait qu’elle soit connue dans les huit jours. Bien préparer la Coupe du monde, ce n’est pas arriver en Afrique du Sud le 15 juin pour affronter le Portugal. Il faut remobiliser les joueurs, leur redonner les éléments de la victoire, programmer des stages... Il y a une situation d’urgence.

Comme Hiddink, débarqueriez-vous seulement pour une pige de trois mois ?
Non, mon projet s’inscrit au moins jusqu’à 2012, voire 2014.

Quel est votre projet ?

La sélection actuelle est exceptionnelle, mais elle n’a rien gagné en terme de prestige. Personnellement, je crois que la Côte d’Ivoire peut gagner la Coupe du monde et la Can 2012. Si on se fie à la qualité individuelle des joueurs, elle peut créer l’exploit. Il faut simplement que toute cette somme d’individualités se mette à jouer ensemble. Mon projet, c’est de piloter cette élite et de préparer dès à présent sa relève pour 2012-2014. Entre la génération olympique, les moins de 19 ans, je veux m’appuyer sur un groupe de 80 joueurs.

Que lui manque-t-il actuellement ?

C’est une équipe très talentueuse, techniquement un peu comme le Real. Son jeu semble reposer uniquement sur la possession de balle, ce qui veut dire que lorsqu’elle ne l’a pas... Un match, ça se gagne aussi dans le jeu sans ballon. Elle doit trouver un équilibre entre l’attaque et la défense. C’est un problème d’organisation, de mise en place.

Revenir à la tête de la Côte d’Ivoire, 17 ans après...

Ce serait un beau symbole et un challenge merveilleux si on me donne la chance de le relever. J’ai l’avantage d’avoir la nationalité ivoirienne, je connais bien le pays et les joueurs pour en avoir eu quelques-uns sous mes ordre à l’académie de l’Asec. Avant mon éviction en 1993 sans que je n’en comprenne les raisons, j’étais resté invaincu dans ce pays pendant 105 matches et c’est là-bas que j’ai acquis mes galons de “Sorcier blanc”... Ce sont des éléments qui peuvent avoir leur valeur, mais la décision ne m’appartient pas.

Elle dépend d’Hiddink ?

Il y a une première démarche qui a été faite auprès de lui, la mienne vient du peuple ivoirien. C’est un entraîneur qui est d’actualité sur la scène mondiale, qui a coaché Drogba et Salomon Kalou l’an dernier à Chelsea. Maintenant, il ne parle pas français et ça, en terme de caisse de résonance pour le peuple et la presse ivoirienne... Il faut voir aussi s’il arrive à se libérer de son contrat avec la Russie, on verra bien».

Source : l’Equipe
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