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Économie Publié le lundi 17 mai 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Infrastructures / Réhabilitation de l’axe Williamsville-Abobo - Les travaux piétinent toujours

Malgré la visite faite par l’équipe du coordonnateur du PUIUR et celle du ministre des Infrastructures économiques, M. Dagobert Banzio, les travaux de réhabilitation de l’axe Williamsville- Abobo Samaké piétinent toujours.

Alors que le duo Beneoua Ensbtp, adjudicateurs du chantier Zoo-Williamsville est à près de 80% de réalisation des travaux, la lenteur est de mise dans l’exécution de la partie confiée à la société Fadoul Technibois. Environ 50% des travaux ont jusque là été réalisés par la société Fadoul. Au grand dam des usagers qui espéraient avoir un tronçon en deux fois deux voies dès le début du mois d’avril. Les ingénieurs en charge du chantier en justifiant ce retard, savaient que toutes les entraves techniques évoquées seraient levées au plus vite. «Les fibres optiques souterraines ont empêché à certain niveau, l’avancement des travaux », avait justifié M. N’zi, l’ingénieur en charge du suivi des travaux. Qu’à cela ne tienne, de nouveaux itinéraires ont été trouvés aux fibres optiques par les sociétés de téléphonie. A la régulière, les travaux devraient avancer comme sur des roulettes. Que non ! Puisque quiconque emprunte cette voix un jour ouvrable doit avoir pour alliés la patience et la chance. Pis, emprunter un minibus ‘’Gbaka’’ pour rallier Adjamé, relève d’un parcours du combattant. L’interminable bouchon causé par les machines qui obstruent la voie, obligent certaines voitures à rebrousser chemin. Quand on ajoute à ce dysfonctionnement, les tas d’immondices-issues du curage des caniveaux- jonchant le long du tronçon. Il y a lieu que le PUIUR tape du poing sur la table, pour amener cette société à faire diligence pour achever ses travaux. Car avec la saison des pluies qui s’annonce, il est clair que les travaux peuvent s’arrêter. Pour ne reprendre que la saison s’y prête mieux. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les chauffeurs de Gbaka s’en tirent à bon compte. Puisqu’il faut le double du tarif habituel de Samaké à Adjamé. C'est-à-dire Abobo-Zoo, 200 FCFA et le même tarif du Zoo à Adjamé. Payer 400 FCFA chaque jour ouvrable pour atteindre Adjamé est véritablement une note salée pour les passagers des minibus, quand on sait qu’Abobo ne regorge pas des plus cossues de la capitale économique, Abidjan.
K.Hyacinthe


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