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Afrique Publié le mardi 21 septembre 2010 | Le Patriote

Général Sékouba Konaté (chef de l’Etat) - “Un second report ne sera pas accepté”

Le ton était à la fermeté hier au Palais des peuples à Conakry. Le chef d’Etat guinéen, le général Sékouba Konaté, au cours d’une rencontre qu’il a lui-même convoquée, s’est adressé à tous les acteurs de la transition. Au cours de cette rencontre, le chef d’Etat guinéen a mis la Commission électorale nationale indépendante en face de ses responsabilités. « Je demande à la CENI de tirer les leçons de ses erreurs en se montrant à la hauteur de la lourde tâche qui lui a été confiée et savoir qu’elle a entre ses mains, l’avenir de la nation. Elle est confrontée à un énorme défi. Celui du temps et de l’efficacité. Car la Guinée attend à la fois qu’elle annonce une date pour les élections », a martelé le général Sékouba Konaté. Avant de faire cette injonction : « Je l’invite à fixer rapidement une date pour le second tour pour préserver la crédibilité de la transition et nous proposer une date en tenant compte de tout ». Et d’asséner : « Parce qu’un second report du second tour ne sera pas accepté ». Le président Sékouba Konaté n’a pas manqué de souligner au passage la déception de tous les Guinéens, que lui-même partage, après le report du second tour. C’est pourquoi, il a invité la CENI à fixer la date dans les heures à venir. Pour lui, les difficultés à déterminer une nouvelle date sont dues à « des divergences et contradictions profondes autour de cette question ». Le successeur de Dadis Camara a déploré que les intérêts partisans aient pris le pas sur l’objectif commun qui est la réussite de la transition. « Il n’y a plus d’unité et de solidarité entre les différentes institutions de la transition ni de confiance et de loyauté entre les différents acteurs de la transition. Beaucoup d’actes posés manquent de transparence et de sincérité, alors qu’il y avait un réel engouement et intérêt pour les élections aujourd’hui, elle divise les Guinéens. Car chacun veut imposer sa volonté entre ceux qui veulent venir au pouvoir et ceux qui ne veulent pas le quitter », a fustigé le chef de l’Etat guinéen. Continuant sur sa lancée, il a demandé aux autres acteurs de prendre exemple sur lui qui ne pense qu’à terminer sa mission pour remettre le pouvoir aux civils. « Et moi aussi dans tout ça qui ai fait son devoir et attend des autres qu’ils en fassent autant pour que nous soyons au rendez-vous de l’Histoire. Car chacun a sa mission dont il doit s’acquitter en respectant celle des autres », a-t-il rappelé. Pour conclure, le président guinéen a précisé que chacun des acteurs de la transition doit avoir en tête qu’il est venu « accomplir une mission dans le temps et se retirer dans l’honneur et la dignité » en observant une neutralité absolue. « Nous n’avons pas de candidat à élire et à faire élire et nous devons nous garder de descendre dans l’arène. On ne peut pas être juge et partie à la fois. C’est mon devoir de veiller à cela et de réagir contre un éventuel manquement et dérapage dans la transition », a-t-il soutenu. Avant de terminer en ces termes : « Nous les militaires, nous sommes déjà acquis à la démocratie. Nous attendons le président qui sera élu pour nous mettre à sa disposition ». Il faut préciser qu’à cette rencontre, étaient également présents le candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo et celui du RPG, Alpha Condé. JCC

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