Il joue à fond sa partition. Le journal gouvernemental a décidé de servir d’outil de communication de Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir. Mais, mieux, Fraternité matin, non satisfait d’avoir contribué, comme la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) à la dégradation du tissu social en opposant les Ivoiriens, les uns aux autres, tâte désormais un autre terrain. Celui d’appeler au meurtre des étrangers. Dans sa parution d’hier, à la page 3, l’article intitulé : "Affrontements à Bloléquin; Nigerians, Burkinabè et Sierra-Léonais attaquent les FDS". Dans un tissu de mensonges dont ce journal est devenu coutumier, c’est un appel au meurtre par les Forces de défense et de sécurité contre les ressortissants des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qu’il lance. Principalement, les nationaux des pays frères que sont le Nigeria, Burkina Faso et de la Sierra Leone sont clairement livrés à la vindicte populaire par le journal à capitaux publics. Subtilement, c’est un appel aux Forces de défense et de Sécurité de s’en prendre à ces frères africains qui croient bon de vivre en terre ivoirienne. Déjà, dans des villages périphériques et certaines communes d’Abidjan, "les jeunes patriotes" brûlent vifs des ressortissants du Burkina Faso.
Dans le papier, l’auteur rapporte que, pour la prise de Bloléquin, la dernière ville de l’Ouest ivoirien, par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), dimanche dernier, « ce sont des commandos Burkinabè, Sierra-Léonais et Nigérians » qui font le coup de feu contre les FSD.
Le seul argument avancé pour déterminer la nationalité de ces combattants, selon l’auteur du texte, est qu’« ils portaient des gris-gris et parlaient Anglais». Tout simplement fallacieux !
Tout le monde le sait. Jean-Baptiste Akrou, Directeur général de Fraternité matin et ses collaborateurs qui noircissent les pages pour accompagner Gbagbo dans sa forfaiture, savent pertinemment la réalité de l’Ouest. Ce sont les fils et cadres LMP de la région du Moyen Cavally, entre autres, Gossio Marcel, Hubert Oulaye, Guiriéoulou Emile, Kah Bastien, Voho Sahi qui recrutent des mercenaires libériens pour tuer leurs propres parents. Pour mémoire, c’est depuis 2002 que ces "chiens de guerre" écument les villes, villages et hameaux de l’Ouest pour tuer et piller la région. Et c’est pour mettre fin à l’anéantissement de cette partie de la Côte d’Ivoire que les FRCI prennent les villes de Toulépleu, Doké et la dernière en date, Bloléquin. Le constat est clair. Chaque fois que le Commandant Loss et ses hommes prennent une ville, ils imposent la sécurité et la cohésion entre les populations.
Au contraire, c’est Laurent Gbagbo qui recrute des mercenaires pour tuer ses compatriotes.
On le voit donc, en incriminant les Nigérians, les Burkinabè et les Sierra- Léonais, le journal financé par le contribuable ivoirien justifie les multiples tueries déjà perpétrés, par les mercenaires, miliciens et la garde républicaine sur ces communautés.
Comme quoi, Fraternité matin qui n’a pas su jouer son rôle de média d’Etat en prenant le pari d’accompagner Gbagbo dans sa forfaiture et le massacre de milliers d’Ivoiriens, devra assumer sa part de responsabilité devant le tribunal des hommes et de l’histoire. Le temps viendra et il n’est pas loin.
Jean- Antoine Doudou
Dans le papier, l’auteur rapporte que, pour la prise de Bloléquin, la dernière ville de l’Ouest ivoirien, par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), dimanche dernier, « ce sont des commandos Burkinabè, Sierra-Léonais et Nigérians » qui font le coup de feu contre les FSD.
Le seul argument avancé pour déterminer la nationalité de ces combattants, selon l’auteur du texte, est qu’« ils portaient des gris-gris et parlaient Anglais». Tout simplement fallacieux !
Tout le monde le sait. Jean-Baptiste Akrou, Directeur général de Fraternité matin et ses collaborateurs qui noircissent les pages pour accompagner Gbagbo dans sa forfaiture, savent pertinemment la réalité de l’Ouest. Ce sont les fils et cadres LMP de la région du Moyen Cavally, entre autres, Gossio Marcel, Hubert Oulaye, Guiriéoulou Emile, Kah Bastien, Voho Sahi qui recrutent des mercenaires libériens pour tuer leurs propres parents. Pour mémoire, c’est depuis 2002 que ces "chiens de guerre" écument les villes, villages et hameaux de l’Ouest pour tuer et piller la région. Et c’est pour mettre fin à l’anéantissement de cette partie de la Côte d’Ivoire que les FRCI prennent les villes de Toulépleu, Doké et la dernière en date, Bloléquin. Le constat est clair. Chaque fois que le Commandant Loss et ses hommes prennent une ville, ils imposent la sécurité et la cohésion entre les populations.
Au contraire, c’est Laurent Gbagbo qui recrute des mercenaires pour tuer ses compatriotes.
On le voit donc, en incriminant les Nigérians, les Burkinabè et les Sierra- Léonais, le journal financé par le contribuable ivoirien justifie les multiples tueries déjà perpétrés, par les mercenaires, miliciens et la garde républicaine sur ces communautés.
Comme quoi, Fraternité matin qui n’a pas su jouer son rôle de média d’Etat en prenant le pari d’accompagner Gbagbo dans sa forfaiture et le massacre de milliers d’Ivoiriens, devra assumer sa part de responsabilité devant le tribunal des hommes et de l’histoire. Le temps viendra et il n’est pas loin.
Jean- Antoine Doudou
