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Politique Publié le mercredi 21 septembre 2011 | L’expression

Assassinat de deux Ghanéens par des réfugiés ivoiriens : Le Fpi transporte « l’article 125 » au Ghana

La nouvelle de l’assassinat de deux citoyens ghanéens par des
refugiés ivoiriens est sur le point d’empoisonner les relations
diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et son voisin de l’Est. Ce
crime odieux est la preuve de la haine que les partisans de l’ancien
président manifestent à l’endroit des étrangers.

32 refugiés ivoiriens ont été arrêtés au Ghana. Ces exilés pro-Gbagbo
sont poursuivis par la police du district Ghanéen d’Elubo qui a
annoncé l’arrestation de suspects ivoiriens pour assassinat de deux
de leurs compatriotes. Ces deux individus ont été assassinés par les
ivoiriens refugiés au camp d’Anansié, petite localité située à 70 km
de la frontière ivoiro-ghanéenne. Selon le commandant du district
d’Elubo, les enquêtes ont montré que les deux victimes étaient
arrivées la veille de leur assassinat (Ndlr : Vendredi 16 septembre)
dans le camp de transit. Très vite, ils ont été soupçonnés d’être des
Burkinabés infiltrés dans le camp pour espionner leurs faits et gestes.
L’esprit du fameux « article 125 » des rues ensanglantés de
Yopougon, pendant la crise postélectorale, est appliqué sur les deux
jeunes ghanéens. Ils sont tués sur le coup. Explications à eux
demandées, ces jeunes ‘’patriotes’’ soutiennent avoir « braisé » les
deux ghanéens après avoir trouvé suspects leurs va et vien autour du
camp. Ainsi ont-ils décidé de remercier le peuple ghanéen après leur
avoir offert gîte et couvert. Foulant aux pieds l’hospitalité africaine,
les jeunes ‘’patriotes’’ ont transporté leurs gènes xénophobes dans le
pays paisible de John Atta Mills. Quel que soit le mal que l’on
pourrait reprocher à ses individus, furent-ils même « des Burkinabés
espions », à la solde de Ouattara, les miliciens Lmp refugiés au Ghana
devraient savoir que dans le monde moderne, seule l’autorité

judiciaire rend justice. Ne soyons pas surpris, si l’autorité policière
ghanéenne ne frappe pas fort, que le fameux « article 125 »
s’applique aux paisibles populations ghanéennes pour tout différend
les opposant à des Ivoiriens. Toutes les organisations de défense de
droit de l’Homme, telles Human Rigth Watch, Amnesty International
et tous les derniers défenseurs de l’ex-président Gbagbo, sont
interpellés.

Sam-Wakouboué
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