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Art et Culture Publié le samedi 29 octobre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Entretien / Isabelle Kassi Fofana, promotrice du Prix Ivoire 2011: ‘’Le Prix Ivoire a atteint la maturité et la consécration’’

© L’intelligent d’Abidjan Par ST
Littérature - Prix ivoire 2010 : Elisabeth Ewonbè-Moundo, grande lauréate.
Avec son ouvrage «La nuit du monde à l’envers», Elisabeth Ewonbè-Moundo a remporté le prix ivoire 2010 decerné lors du gala de clôture le samedi 20 novembre 2010.
Isabelle Kassi Fofana, un nom qui rime désormais avec la promotion du livre. Pour cette 4ème édition, qui aura lieu les 4 et 5 novembre prochain, la présidente de l’association « Akwaba Culture » et initiatrice du Prix Ivoire 2011 pour la littérature africaine d’expression francophone dit avoir réalisé le coup du siècle : celui de faire voguer sur les rives de la Lagune Ebrié, le célébrissime écrivain congolais, Henri Lopès. Entretien.
Pouvez-vous nous dire à quelques jours de la tenue de la cérémonie, si tout est fin prêt ?
Justement, on court jusqu’à la dernière minute. Quand on aspire à une bonne organisation et à la recherche de la perfection, j’avoue que cela a un prix qui est le travail. Nous sommes à environ dix jours de la cérémonie, donc, nous sommes en pleine phase de distribution des cartons d’invitation et de vente des tickets d’entrée. Nous sommes en pleine phase active.

Nous sommes à environ dix jours de la cérémonie, est-ce que les partenaires ont répondu à votre appel ?
Je tenais à remercier les partenaires qui ont répondu favorablement. Je pense que le Prix Ivoire est une très belle aventure. Je voulais remercier la société de téléphonie mobile et la société de banque de la place qui nous accompagnent dans notre rêve. A cela, il faut ajouter l’Oif (Organisation internationale de la Francophonie) et l’Ambassade de France. Le service de coopération et d’action culturelle de cette représentation diplomatique remet chaque année, la somme symbolique d’un million de francs CFA au lauréat du Prix Ivoire. Je voudrais dire un grand merci au Gouverneur du district d’Abidjan, Beugré Mambé. Merci aussi au ministère de la Culture et de la Francophonie qui a rendu possible l’organisation de cette 4ème édition du Prix Ivoire. Chapeau à tous ceux qui nous accompagnent ! Merci à la presse ivoirienne qui nous accompagne.

Après avoir réussi le défi de faire venir sur les bords de la Lagune Ebrié les écrivains africains Seydou Badian Kouyaté, Cheikh Hamidou Kane et bien d’autres auteurs, vous avez invité Henri Lopès pour cette 4ème édition du Prix Ivoire…

Voilà trois (3) ans que nous courons après Henri Lopès. Son agenda très chargé ne lui a pas permis d’être présent en Côte d’Ivoire. Ça fait exactement trois ans qu’on se rend à Paris – France et qu’on souhaite l’avoir à Abidjan dans le cadre du Prix Ivoire. Et voilà, cette année 2011 a été la bonne. En plus d’être un écrivain, Henri Lopès a une casquette d’homme politique. En ce moment, il est ambassadeur à Paris pour le Congo. Il est très populaire pour avoir publié son recueil de Nouvelles, ``Tribaliques`` en 1971. Ce livre a obtenu le Grand Prix littéraire de l`Afrique noire en 1972. Henri Lopès a jugé qu’il est temps pour lui qu’il vienne en Côte d’Ivoire pour accompagner cet élan de la rennaissance ivoirienne. La présence de Henri Lopès est tout un symbole.

Que laisse entrevoir cette présence en terre d’Eburnie ?
Chaque année, « Akwaba Culture » est très émue de recevoir des icones de la littérature africaine. Quelquefois, on a les larmes aux yeux, quand il s’agit d’échanger sur un même plateau avec ces sommités-là. Avec l’arrivée de Henri Lopès, c’est la consécration et la maturité pour l’association « Akwaba Culture ». D’année en année, le Prix Ivoire grandit. Nous avons voulu au départ mettre la barre haut, et maintenant il faut pouvoir s’y maintenir. L’organisation du Prix Ivoire est un challenge qui fait peur parfois. En tout cas, on le fait avec beaucoup de plaisir.

Le Prix Ivoire 2011 se déroulera en temps normal avec une cérémonie en ‘’IN’’ et une autre en ‘’OFF’’ qui devra susciter un engouement de la part des amateurs du livre…
Le Forum littéraire est l’occasion rêvée pour le grand public de pouvoir participer. Ce sera l’occasion des amateurs de lecture d’approcher l’invité spécial Henri Lopès. Au cours de ce forum qui aura lieu le 4 novembre prochain, les étudiants, les élèves et les acteurs du livre sont conviés à l’Institut français (ex-CCF) à Abidjan-Plateau. Il est prévu un forum littéraire d’environ 1h30mn, suivi d’une série de dédicaces de ses ouvrages. Le Forum littéraire est une tribune pour encourager les jeunes générations à la lecture. Ce sera comme un passage de témoin entre la génération présente et celle montante. Des établissements scolaires sont attendus, notamment des lycées et collèges de Grand-Bassam, Yamoussoukro et du District d’Abidjan. L’association « Akwaba Culture » profitera de l’aubaine pour récompenser les lauréats du concours de culture littéraire. On aurait voulu aller à l’intérieur du pays pour semer la graine de la passion pour la lecture au sein de la jeunesse ivoirienne.

Quelle surprise prévoyez-vous pour la cérémonie en ‘’IN’’, le samedi 5 novembre 2011 ?
Les tickets sont à vingt-cinq mille (25.000) francs. Quand ceux des écrivains sont à dix mille (10.000) francs. Ce sera une belle soirée en compagnie d’un grand écrivain et qui tournera autour du livre. Nous voulons que les Ivoiriens changent de mentalité pour qu’ils sachent que le livre existe parce qu’il a de l’importance. Il y aura beaucoup de surprises et des prestations artistiques. Nous promettons que ce ne sera pas un dîner-gala ennuyeux et fastidieux. La plupart du temps, lorsque l’association « Akwaba Culture » organise un dîner-gala, les convives partent très satisfaits.

Est-il prévu des rencontres de l’homme politique congolais Henri Lopès avec ses pairs ivoiriens ?
Nous sommes en train de boucler certaines rencontres avec des autorités administratives et politiques ivoiriennes. Nous voudrions bien par votre canal insister pour que des portes nous soient ouvertes.

On se quitte….
Le livre, c’est l’avenir. Je pense qu’après la crise postélectorale, les Ivoiriens doivent faire corps avec le livre. Aujourd’hui, on ne peut pas parler de développement sans parler de livre. Car, il est le condensé du savoir. Je crois que le train du progrès doit partir du secteur du livre, qui participe à son niveau au développement. Dans la culture, le livre joue un rôle prépondérant.

Réalisé par Patrick Krou
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