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Économie Publié le mercredi 7 mars 2012 | L’expression

Encadré : Comment sauver la filière

A l’heure où la Côte d’Ivoire amorce sa relance économique, repositionner le marché de gros de Bouaké comme plaque incontournable dans le négoce du vivrier dans la sous région est le défi majeur de Djibo Nicolas, son président du conseil d’administration. Pour lui, le salut réside dans le retour de ce marché à son rôle de moteur dans l’approvisionnement national et sous-régional en produits alimentaires agricoles. Dao Amara, directeur d’exploitation dudit marché, pense que ce retour passe d’abord par la mise en place d’un guichet unique. Qui rendra fluide les exportations et autres opérations à partir du marché. « Il faut aussi que sur le même site du marché, on ait les services de l’Ocpv, des douanes, du ministère de l’Agriculture, du ministère de l’Industrie (Par rapport à la certification de l’Uemoa), un service des transitaires et un autre du marché de gros », énumère-t-il. Avant d’ajouter : « Trois services sont déjà fonctionnels sur le site du marché de gros. Notamment les guichets des douanes, de l’Ocpv et celui de l’administration du marché de gros ». En outre, pour optimiser les efforts de la direction visant à relancer les activités du vaste port sec du vivrier, M. Dao réclame l’application scrupuleuse par les autorités douanières de la circulaire n° 932 du 6 mars 1999, relative aux exportations de cola et de banane. « Ce document autorisait que les déclarations sur les exportations de la cola et la banane se fassent uniquement à partir du marché de gros», se rappelle t-il. Pour pallier le problème de distance, le directeur d’exploitation propose également l’implantation de guichets dans des zones stratégiques du pays. « Il s’agit de décentraliser les services du marché de gros. Pour exporter son igname à partir de Korhogo, les exportateurs du Nord pourraient le faire dans un bureau du marché de gros installé dans la région du Poro», pense-t-il. Il recommande aussi aux autorités de tutelle de prendre des actions draconiennes en vue d’interdire tout achat bord champ par les acheteurs des pays limitrophes.

Marcel Konan
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