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Politique Publié le jeudi 26 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Evénements de Duékoué / La pression s’accentue, Le FPI réfute la mise en garde du gouvernement et exige sa démission

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Duékoué: Les personnes déplacées du camp de Niambly trouvent un nouveau refug
22 Juillet 2012. Duékoué. Un aperçu de l`atmosphère après l` attaque du camp des personnes déplacées dans l`ouest de Côte-d`Ivoire.
Le Front populaire ivoirien à la suite d’autres organisations s’est prononcé mercredi, sur le drame survenu le vendredi 20 juillet 2012 au camp des déplacés de Nahibly, près de Duékoué. C’était au cours d’une conférence de presse tenue au QG d’Attoban.

La position du parti face aux faits mais aussi la réponse du FPI à la mise en garde du gouvernement sur l’exploitation des événements à des fins politiques étaient au menu. C’est sur le plateau du 20 heures de mardi que le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué mettait en garde la classe politique qui serait tentée d’exploiter à leur profit cette situation. ‘’Le communiqué tient à mettre en garde ces hommes politiques et un certain nombre de média qui tirent sur cette corde extrêmement sensible de l’ethnie et de la religion’’, avait affirmé Koné Bruno. ‘’Ce sont des propos attrape-nigauds. Nous ne nous sentons pas concernés’’, lui a rétorqué Laurent Akoun au cours de la conférence de presse. Et d’ajouter : ‘’nous exerçons nos droits politiques qui sont constitutionnels. Nous sommes un contre-pouvoir et nous disons haut et fort ce qui est conforme à notre vision. C’est tout. Maintenant quand on nous accuse de vouloir attiser la haine, tout dépend de ce qu’on met là-dedans. Mais nous n’avons pas appelé hier quand nous étions aux affaires, les Ivoiriens à massacrer d’autres Ivoiriens’’. Pour le FPI, la situation qui prévaut à Duékoué est l’aboutissement d’un certain nombre d’attitudes et de paroles tenues par des autorités proches du pouvoir. Il cite le secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro, dont l’intention était ‘’d’aseptiser et de nettoyer’’ l’Ouest après les attaques de Taï. Pour le Front Populaire Ivoirien, aussi bien les autorités ivoiriennes que l’ONUCI sont responsables de ce drame par leur légèreté. Il accuse même ces deux entités d’être de connivence dans la gestion de ces évènements. Selon Laurent Akoun, cette attaque du camp de Duékoué obéit à une logique d’expropriation des planteurs nationaux au profit de colons de la sous-région. C’est à en croire le FPI, l’une des facettes de la guerre du cacao engagée par les multinationales du négoce. Au regard de tout ce qui précède, le FPI a formulé des exigences. Entre autres, des sanctions contre les autorités ministérielles et administratives en charge de la Sécurité et de la Défense, la mise en place d’une commission d’enquête crédible, la démission du Gouvernement pour incompétence avérée et le démantèlement de la bande à Amadé Ourémi. Du nom du chef de milice d’origine burkinabé qui sévit dans la réserve du Mont Péko. Laurent Akoun a terminé en interpellant le président français qui s’apprête à recevoir son homologue ivoirien, le Président Ouattara. Le FPI l’invite à ‘’prendre la pleine mesure de la tragédie des populations ivoiriennes et de tous les habitants de la Côte d’Ivoire du fait de l’insécurité organisée’’. Pour cette première sortie publique du FPI depuis sa rencontre du 13 juillet 2012 avec le Premier ministre Ahoussou, tout a commencé par une bonne minute de silence à la mémoire du président ghanéen Atta Mills décédé mardi, de Koné Dramane, cadre du parti et à la mémoire des victimes de Duékoué.
S. Débailly
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