La confédération des syndicats de la Fonction Publique de Côte d’Ivoire (COSYFOPCI) a été portée sur les fonts baptismaux hier jeudi 17 novembre 2011 au cours d’une assemblée générale constitutive à la bibliothèque nationale au Plateau. M.Tapé Djédjé Apollinaire, candidat unique, plébiscité par les 23 secrétaires généraux des syndicats membres de ladite confédération, a dénoncé les injustices sociales dont sont victimes les fonctionnaires de Côte d’Ivoire.’’Comment comprendre qu’un administrateur doit se contenter de 153.000 f cfa comme salaire et 60.000 F cfa pour certains fonctionnaires les moins gradés (…) Comment admettre que la prime de résidence la plus élevée pour les fonctionnaires est fixée à 23.000F cfa alors qu’un loyer décent est au moins à 50.000F cfa à Abidjan. Enfin, comment expliquer qu’au moment où le lait de bébé est à 5.000F cfa à la pharmacie, l’allocation familiale est fixée à 2.500F cfa. Au vu de cette situation qui suscite colère et démotivation des fonctionnaires, il faut y trouver des solutions idoines parmi lesquelles nous proposons la révision pure et simple du statut général de la fonction publique pour une meilleure justice sociale.’’a indiqué le secrétaire général de la nouvelle confédération au nom des 23 syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Selon l’orateur, il faut redéfinir la stratégie de lutte syndicale orientée sur les conquêtes sociales. Dans une synergie d’actions et d’esprit de solidarité pour défendre efficacement les droits des fonctionnaires de Côte d’ivoire. M. Tapé Djédjé Appolinaire a également exhorté ses pairs à engager une réforme au niveau de la MUGEFCI dont les prestations sont loin de répondre aux attentes des mutualistes qu’ils sont.
Didier kéi
Didier kéi