Les femmes de la CEDEAO veulent prendre une part active à la pacification des pays membre de l’organisation sou-régionale. Dans ce sens, le réseau paix et sécurité des femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO) dirigé par l’ivoirienne, Salimata Porquet œuvre à la formation de médiatrices de la paix qu’il compte déployer sur le terrain pour l’avènement d’une paix durable en Afrique de l’Ouest. Les 22 et 23 mars derniers les femmes venues des différents pays étaient, en effet, à l’école de la médiation à Abidjan. Durant les deux jours d’atelier, les amazones de la paix ont réfléchi sur un plan d’actions régionales pour l’instauration de la paix dans l’espace CEDEAO. Selon Mariam Coulibaly, formatrice, l’atelier a permis aux femmes de mettre en exergue leur capacité d’entretenir une dynamique de paix dans l’espace commun. Avec l’appui de du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest la formation, à l’en croire, a enregistré des communications de hautes factures. C’est pourquoi, elle a annoncé l’envoie de 32 médiatrices de paix dans plusieurs pays afin de sensibiliser les populations et surtout les autorités à la stabilisation des pays membres de la CEDEAO. Selon la présidente du REPSFECO, les femmes comptent ainsi appuyer le président de la CEDEAO, Alassane Ouattara dans sa mission de conduire efficacement l’organisation. «Nous allons aider le président Ouattara dans sa tâche. Nous allons nous rendre au Mali pour plaider la paix. Car les peuples africains n’ont pas besoin de coups d’Etat et de guerres. Ils veulent la paix et le développement et nous avons le devoir de nous battre pour cela», a-t-elle estimé. Le ministère de l’intégration africaine s’est engagé à soutenir le REPSFECO dans ses actions pour le bonheur des Africains.
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