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Editorial Publié le lundi 1 octobre 2012 | L’Inter

Sit-in le 04, octobre à la cathédrale : La JFPI : « Nos conditions pour renoncer » - « Tout est dans la main du ministre Hamed Bakayoko »

© L’Inter Par Emma
Rôle de la jeunesse dans la nouvelle sphère politique: le président de l’Alliance pour le changement (APC), Alphonse Soro rencontre le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoire (JFpi), Justin Koua
Samedi 29 octobre 2011. Abidjan, siège du Cnrd.
La jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) tient, contre vents et marées, à faire le sit-in qu’elle a annoncé pour le jeudi 04 octobre prochain, à la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan Plateau. Koua Justin, le secrétaire national par intérim de cette jeunesse de l’ancien parti au pouvoir l’a réaffirmé le samedi 29 septembre dernier, au cours d’une conférence de presse animée au QG de campagne de l’ex-président ivoirien, devenu le siège du FPI. Dans une salle bondée de militants, M. Koua s’est voulu ferme en ces termes. « Quoi qu’il arrive, nous tiendrons notre sit-in », a-t-il martelé. Seule condition pour ne pas que ce sit-in se tienne, souligne t-il, c’est que le ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko, que son équipe et lui prévoient de rencontrer, accède à leurs exigences. « Si le ministre nous donne le droit à la vie, s’il prend notre main pour visiter les camps de concentration, la BAE à Yopougon, la DST, l’EGES à Marcory, la MACA, s’il libère tous nos camarades qui sont dans les prisons à Korhogo, Boundiali, Katiola, Bouna, permette le retour d’exil de nos camarades, nous n’aurons aucune raison d’organiser ce sit-in », a expliqué le patron de la JFPI, pour qui cette manifestation vise à réclamer des autorités ivoiriennes, le droit à la vie et à la sécurité. « Ce sont nous les pro-Gbagbo à qui on sert la mort, la torture, la souffrance au quotidien qui allons nous retrouver devant la maison de Dieu pour l’implorer, afin qu’il touche le cœur de ceux qu’il a mis là momentanément pour que les pro-Gbagbo que nous sommes ayons droit à la vie ». Pour Koua Justin, il n’est pas question que dans une même Côte d’Ivoire, les partisans du président Ouattara aient droit à la vie et qu’il n’en soit pas de même pour ceux proches de l’ancien président Laurent Gbagbo. « Je ne peux pas rester silencieux face à toutes ses souffrances. Si c’est pour cela qu’on me traite de va t-en guerre, alors j’assume. Si pour cela, la JFPI doit aller en prison, nous y irons avec le sourire, et tant que je serai à la tête de la Jfpi, avec cette équipe dynamique, jamais nous ne plierons, et nous irons jusqu’au bout ». Il a insisté auprès des jeunes à venir à ce sit-in avec un esprit pacifique, les mains levées « pour montrer au monde entier que ce que nous savons faire, c’est la résistance aux mains nues. Nous devons montrer au monde entier que notre leader Laurent Gbagbo ne nous a pas appris la guerre ». Koua Justin dit ne pas comprendre « qu’on tue des gens, et on les appelle en même temps à la réconciliation. On ne peut pas nous tuer, nous emprisonner, nous torturer et nous inviter à la réconciliation. Nous ne mourons plus », a-t-il lâché. Un bout de phrase repris en chœur, en signe de détermination, par l’ensemble de la salle. Il faut souligner que la JFPI a bénéficié du soutien des Parlements et Agoras, anciens espaces d’expression libre sous l’ancien régime, et du COJEP de Blé Goudé pour cette conférence de presse. Ils ont dit leur volonté de se joindre à Koua Justin et son équipe pour le sit-in du 04 octobre prochain.

Hamadou ZIAO
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