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Politique Publié le mardi 6 août 2013 | L’intelligent d’Abidjan

La diplomatie coutumière a payé

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
6e édition du Parlement Francophone des Jeunes : le Président Guillaume Soro procède à l’ouverture des travaux
Mardi 9 juillet 2013. Abidjan. Le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Kigbafori Soro procède à l’hémicycle à l’ouverture solennelle des travaux de la 6e édition du Parlement Francophone des Jeunes (PFJ).
S’il y a quelqu’un qui peut s’enorgueillir de la libération provisoire accordée à quatorze pro-Gbagbo, c’est assurément le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Soro Kigbafory Guillaume. Depuis le mois de mars dernier, il a initié une diplomatie coutumière dont les premiers résultats sont visibles depuis hier. Selon un conseiller du PAN, la libération de Pascal Affi N’guessan, Geneviève Bro Grébé, Alcide Djédjé et tous les autres, devrait intervenir depuis longtemps. «Lors de leur rencontre avec le président de l’Assemblée nationale dans le mois de mars, les chefs traditionnels de Gagnoa avaient fait des doléances, notamment la libération des pro-Gbagbo emprisonnés depuis avril 2011, la libération des résidences de tous les exilés, afin qu’à leur retour, ils puissent regagner leurs domiciles. Le président de l’Assemblée nationale leur avait promis qu’il en ferait cas au Président de la République et quand il a pu rencontrer le chef de l’Etat, il lui a parlé des doléances des chefs traditionnels Bété. Le Président de la République a alors demandé que le FPI fasse preuve de repentance, qu’il demande pardon aux Ivoiriens. C’est pourquoi lors de sa visite d’Etat dans le Nord, le Président de la République a lancé un appel au FPI, puisque Alassane Ouattara et Guillaume Soro avaient déjà évoqué la question. Mais, le FPI n’a pas suivi. Et quand les chefs traditionnels sont revenus pour une deuxième rencontre avec le président de l’Assemblée nationale en juillet dernier pour la clôture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale, c’est en ce moment là que la liste des personnes à libérer a été élaborée. Mais, le FPI refusait toujours de demander pardon. Lors de la dernière rencontre avec les chefs Bété à Yamoussoukro, le président de l’Assemblée nationale leur a dit que le Président Ouattara lui a donné son accord pour libérer des pro-Gbagbo, mais qu’il se donnait le temps jusqu’à la fête de l’indépendance, en espérant que d’ici là, le FPI demanderait pardon. Il a donc demandé à Guillaume Soro de voir de son côté si le FPI va demander pardon. Face à l’entêtement du FPI, les chefs traditionnels de Gagnoa ont demandé pardon, au nom du FPI», révèle notre interlocuteur qui annonce d’autres actions à venir dans le cadre de l’apaisement et de la réconciliation en Côte d’Ivoire.

O. Dion
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