BOUAKE - L`année 2009 verra en Côte d`Ivoire la tenue d`élections "qui marqueront ainsi la fin de la crise", a affirmé samedi à Bouaké (centre) l`ex-rébellion des Forces nouvelles, alors que le pays est
coupé en deux depuis une tentative de coup d`Etat en 2002.
En 2008, "les difficultés de financement" ont "malheureusement" empêché
l`organisation du scrutin, mais "l`année 2009 sera l`année des élections qui
marqueront ainsi la fin de la crise", a assuré Sinima Bamba, directeur de
cabinet du secrétaire général des FN, le Premier ministre du gouvernement de
transition Guillaume Soro.
M. Bamba a invité les Ivoiriens à "croire en l`accord politique de
Ouagadougou et en ses acteurs", Guillaume Soro et le président Laurent Gbagbo.
Sans cesse repoussée depuis octobre 2005, l`élection présidentielle doit
permettre à la Côte d`Ivoire de sortir de la grave crise née du coup d`Etat
manqué en 2002 de la rébellion contre le président Gbagbo, qui avait consacré
la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord prévoyant
l`organisations d`élections libres et transparentes.
Un quatrième accord complémentaire signé fin décembre 2008 fixe au 15
janvier la réunification effective du pays.
Le directeur de cabinet du chef des FN a également fait un triste bilan de
la situation économique provoquée par la crise.
"La Côte d`Ivoire était 3e producteur africain de coton avec 300.000
tonnes. Aujourd`hui, avec ses 110.000 tonnes, elle n`est même plus classée
parmi les pays africains producteurs de coton", a-t-il déploré, souhaitant que
"l`économie du nord de la Côte d`Ivoire puisse se relever en 2009".
coupé en deux depuis une tentative de coup d`Etat en 2002.
En 2008, "les difficultés de financement" ont "malheureusement" empêché
l`organisation du scrutin, mais "l`année 2009 sera l`année des élections qui
marqueront ainsi la fin de la crise", a assuré Sinima Bamba, directeur de
cabinet du secrétaire général des FN, le Premier ministre du gouvernement de
transition Guillaume Soro.
M. Bamba a invité les Ivoiriens à "croire en l`accord politique de
Ouagadougou et en ses acteurs", Guillaume Soro et le président Laurent Gbagbo.
Sans cesse repoussée depuis octobre 2005, l`élection présidentielle doit
permettre à la Côte d`Ivoire de sortir de la grave crise née du coup d`Etat
manqué en 2002 de la rébellion contre le président Gbagbo, qui avait consacré
la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord prévoyant
l`organisations d`élections libres et transparentes.
Un quatrième accord complémentaire signé fin décembre 2008 fixe au 15
janvier la réunification effective du pays.
Le directeur de cabinet du chef des FN a également fait un triste bilan de
la situation économique provoquée par la crise.
"La Côte d`Ivoire était 3e producteur africain de coton avec 300.000
tonnes. Aujourd`hui, avec ses 110.000 tonnes, elle n`est même plus classée
parmi les pays africains producteurs de coton", a-t-il déploré, souhaitant que
"l`économie du nord de la Côte d`Ivoire puisse se relever en 2009".