Le directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles, le colonel-major Bamba Sinima, a formulé ses voeux pour la nouvelle année. Recevant, au secrétariat général des Forces nouvelles (Fn), les vœux de nouvel an du personnel dudit secrétariat, le colonel-major Bamba Sinima, directeur de cabinet du secrétaire général des Fn, a indiqué que l’année 2009 est une année pleine d’espoir pour le mouvement mais surtout pour l’ensemble des Ivoiriens. En ce sens que la Côte d’Ivoire, selon lui, ira aux élections et ce sera la fin de la crise qui n’a que trop duré. Il a demandé à tous les habitants de ce pays de partager l’espoir qu’il nourrit et de se faire mutuellement confiance. Tout en se fiant aux acteurs de la scène politique nationale, au Chef de l’Etat et au Premier ministre, Bamba Sinima a appelé les Ivoiriens, toutes tendances confondues, à croire en l’Accord politique de Ouagadougou qui est en train de ramener la paix en Côte d’Ivoire. Malgré les protestations vigoureuse de certains acteurs politiques dénonçant quelquefois certains aspects de son application. Regrettant que les Ivoiriens n’aient pu se rendre aux urnes comme prévu le 30 novembre 2008, il a précisé que cela n’était pas le fait des hommes politiques. Mais plutôt de certaines contraintes financières. Le directeur de cabinet s’est réjoui qu’aujourd’hui elles soient en train d’être levées avec le démarrage de l’opération d’identification des populations et de recensement électoral. Qui, selon lui, se déroule très bien sur l’ensemble du territoire national. Nonobstant le fait que dans les zones centre, nord et ouest, les pétitionnaires âgés de 16 à 18 ans n’arrivent pas à se faire enrôler parce qu’en plus de l’extrait d’acte de naissance, il leur est exigé un certificat de nationalité. Alors que les juridictions sont absentes dans cette partie de la Côte d’Ivoire depuis le déclenchement de la crise en septembre 2002. Il a affirmé que cette opération d’identification des populations et de recensement électoral est importante pour les Forces nouvelles. Parce qu’elles ont pris les armes pour rétablir l’injustice dont étaient victimes certains Ivoiriens dans leur propre pays. “Nous étions dans une situation inexplicable, donc il fallait que des gens se sacrifient pour que les Ivoiriens cessent d’être catégorisés”, a-t-il lancé. Avant d’ajouter : “Le 4ème accord complémentaire de Ouagadougou qui vient d’être signé dans la capitale burkinabé pourrait résoudre quelques problèmes militaires pour la mise en œuvre du processus de sortie de crise”. S’agissant de la suppression le 15 janvier prochain, des postes de commandants de zone au profit des préfets et sous-préfets, comme le recommande le 4ème accord complémentaire de Ouagadougou, le colonel-major Bamba Sinima a dit ne pas avoir encore reçu copie.
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional