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Politique Publié le mardi 6 janvier 2009 | Fraternité Matin

Financement du processus électoral : Où va l`argent?

Après l’appel de la Commission électorale indépendante au gouvernement, le porte-parole de la Primature a exprimé les exigences de l’état. • La Primature : L’état a exécuté 80% de ses obligations• La Cei : Si des moyens ont été dégagés, ils n’ont pas été mis à notre disposition
Le Premier ministre attend du président de la Commission électorale, un chronogramme, le plus réaliste possible, sur la fin de l’enrôlement et de l’identification», a rétorqué Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre lors d’un entretien accordé hier à Onuci-Fm. Ce, en réaction au communiqué de presse de la Cei du 4 janvier. Certes, il reconnaît que des contraintes financières existent, mais il estime que l’Etat ivoirien a fait son devoir qui consiste à mettre à la disposition de l’institution et des structures partenaires les fonds nécessaires à l’accomplissement de leurs missions. Le montant restant est donc moins important que ce qui a été déjà dégagé. «Sur les contraintes financières, ce que je note, c’est que, selon les dernières estimations qui nous ont été communiquées par le ministère de l’Economie et des Finances, l’Etat de Côte d’Ivoire, pour sa part, a exécuté à près de 80% ses obligations budgétaires vis-à-vis des structures. Je vous donne quelques indications rapides. Sur la sécurisation pour le compte du Centre de commandement intégré, près de 3,3 milliards étaient prévus ; le Trésor public s’est exécuté pour près de 2,788 milliards. Sur l’identification, 49 milliards étaient prévus, près de 43 ont été exécutés par le Trésor public. Sur les élections, 23 milliards étaient prévus, près de 13 ont été exécutés», a-t-il indiqué. Il a ajouté que le gouvernement n’a pas omis les sujets militaires, notamment le désarmement, qui constituent la base du 4e accord complémentaire à l’Accord politique de Ouagadougou, signé le 22 décembre 2008. «Le défi sécuritaire est en train d’être réglé, il y a une prise en charge quand même des questions militaires et sécuritaires», a-t-il ajouté. Sans entrer dans le débat des chiffres, le secrétaire permanent adjoint et porte-parole adjoint de la Cei, Bamba Yacouba, a confié, hier, par téléphone, que son institution ne peut travailler faute d’argent. «Nous sommes bloqués, nous n’avons pas les moyens pour travailler», a-t-il dit. Il s’interroge même sur la destination des fonds décaissés. «Un plan de décaissement mensuel a été élaboré avec le gouvernement après la 4e réunion du Cpc. On dit que des moyens sont dégagés ; mais sont-ils mis à la disposition de la Cei ?», s’est demandé le superviseur de la région de la Vallée du Bandama. Il s’explique difficilement que la Cei n’ait pas de moyens depuis deux mois pour payer ses agents alors qu’on en trouve pour d’autres structures. Il se dit d’autant surpris que le processus d’identification est très bien avancé. Pour tirer tout au clair, le président Beugré Mambé a décidé de saisir le facilitateur Blaise Compaoré. C’est le sens du voyage qu’il effectue, aujourd’hui, à Ouagadougou en compagnie de son collaborateur Bamba Yacouba.

Paulin N. Zobo


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