A la date du 28 décembre, le compteur de l’opération d’identification affichait 26.131 enrôlés dans la commune de Daloa. Ce bilan a été communiqué à la presse au siège local de la Commission électorale indépendante (Cei) par Coulibaly Djibril, le président de cette commission pour la région du Haut-Sassandra. C’est le fruit du travail de 57 centres de collecte fonctionnels sur les 58 prévus. M. Coulibaly a précisé que l’opération a commencé le 3 décembre 2008 par l’ouverture de deux centres. Le 9 décembre, 21 autres centres ont été ouverts et 35 ont suivi le 18 décembre.
Ce qui fait à ce jour 57 sites dans les quartiers et villages de la commune. Pour justifier la non-ouverture du dernier centre, le premier responsable de la Cei, a tout simplement évoqué des raisons d’inaccessibilité. Il a déploré quelques difficultés dans le déroulement de l’opération. Pour lui, les lourdeurs constatées sont dues au manque criant de moyens financiers, de déplacement et de communication. Ce qui rend pénible voire impossible le travail de supervision des commissaires. Coulibaly Djibril a salué la bonne volonté des commissaires, avant de déplorer le fait qu’il ne soit pas possible de dire aux agents de la Cei quand ils seront payés. «C’est démotivant», a-t-il dénoncé. M. Coulibaly a démenti la quasi-totalité des cas de fraude annoncés dans la presse, révélant qu’à ce jour l’on n’a connaissance que «d’un ou deux cas avérés de tentatives de fraude» dans la cité des Antilopes. Et les dossiers afférents à ces deux cas sont traités à la préfecture de police. Il a invité les populations à ne pas s’alarmer, car le mécanisme est fiable et ne laisse pas de chance à la fraude.
Bayo Fatim Correspondant régional
Ce qui fait à ce jour 57 sites dans les quartiers et villages de la commune. Pour justifier la non-ouverture du dernier centre, le premier responsable de la Cei, a tout simplement évoqué des raisons d’inaccessibilité. Il a déploré quelques difficultés dans le déroulement de l’opération. Pour lui, les lourdeurs constatées sont dues au manque criant de moyens financiers, de déplacement et de communication. Ce qui rend pénible voire impossible le travail de supervision des commissaires. Coulibaly Djibril a salué la bonne volonté des commissaires, avant de déplorer le fait qu’il ne soit pas possible de dire aux agents de la Cei quand ils seront payés. «C’est démotivant», a-t-il dénoncé. M. Coulibaly a démenti la quasi-totalité des cas de fraude annoncés dans la presse, révélant qu’à ce jour l’on n’a connaissance que «d’un ou deux cas avérés de tentatives de fraude» dans la cité des Antilopes. Et les dossiers afférents à ces deux cas sont traités à la préfecture de police. Il a invité les populations à ne pas s’alarmer, car le mécanisme est fiable et ne laisse pas de chance à la fraude.
Bayo Fatim Correspondant régional
