Stéphane Kipré, président de l’Union des Nouvelles Génération (UNG) a accusé hier au cours d’une cérémonie de présentation de vœux au siège de son parti sis à la Riviera Palmeraie, la Commission électorale indépendante (CEI) de faire “courir des risques à la Côte d’Ivoire en couvrant les insuffisances de la SAGEM”, la société française chargée de conduire techniquement le processus d’identification de la population en Côte d’Ivoire. En effet, Stéphane Kipré n’est pas d’accord avec la commission quand celle-ci invite les “Abidjanais qui n’ont pu se faire enrôler, à se faire identifier à l’intérieur du pays.” Pour lui, c’est “parce que la SAGEM n’a pas respecté ses engagements, et que les registres détruits ou disparus n’ont pas été encore reconstitués” que nombre d’habitants de la capitale économique n’ont pu se faire identifier. A l’en croire, la CEI se lance dans une fuite en avant alors qu’il lui est loisible de “demander à l’opérateur SAGEM de livrer les 6000 valises qu’elle a promises, au lieu de 1500 actuellement sur le terrain.” “Ce qui en dit long, accuse-t-il, sur le degré d’indépendance et de crédibilité de cette institution.”
L’UNG veut certes des élections, affirme son président, mais elle les veut ouvertes aussi bien pour les candidats que pour les électeurs. Par ailleurs, sur la question du chronogramme des élections, Stéphane Kipré a souhaité que l’année 2009 inspire la CEI pour qu’elle propose “non pas une date qui fera languir les Ivoiriens, mais plutôt un chronogramme réel et tenable qui prendra en compte tous les préalables à l’organisation des élections.” Sur ces préalables en 10 points que sont entre autres la restauration de l’autorité de l’Etat, l’unicité effective des caisse de l’Etat, le désarmement, l’organisation d’un tout dernier tour des audiences foraines, la conduite d’une identification qui prenne en compte tous les ivoiriens qui y ont droit, la date du premier tour de la présidentielle, il a engagé la responsabilité de Guillaume Soro sur la réussite ou pas de ce qu’il qualifie de feuille de route pour le premier ministre. “Si ces points ne sont pas conduits à leur pleine réalisation au cours de cette année, la preuve sera faite que le Premier ministre aura échoué, et il faudra en tirer les conclusions”, a soutenu l’orateur.
Revenant sur la restauration de l’autorité de l’Etat Stéphane Kipré a estimé qu’elle n’a pas été effective à cause de la mauvaise foi de “certains acteurs”. Pour ce faire, il a souhaité cette restauration sur l’ensemble du territoire tout en précisant que l’autorité de l’Etat “ne fait pas bon ménage avec les commandants de zones et de secteurs. Elle ne fait pas non plus bon ménage avec les gouvernements de partis politiques ayant chacun son propre agenda.”
Avant lui, les différents responsables des structures de l’UNG au niveau su secrétariat général, des femmes, des jeunes et autre ont présenté leurs vœux à leur président.
Coulibaly Zié Oumar
L’UNG veut certes des élections, affirme son président, mais elle les veut ouvertes aussi bien pour les candidats que pour les électeurs. Par ailleurs, sur la question du chronogramme des élections, Stéphane Kipré a souhaité que l’année 2009 inspire la CEI pour qu’elle propose “non pas une date qui fera languir les Ivoiriens, mais plutôt un chronogramme réel et tenable qui prendra en compte tous les préalables à l’organisation des élections.” Sur ces préalables en 10 points que sont entre autres la restauration de l’autorité de l’Etat, l’unicité effective des caisse de l’Etat, le désarmement, l’organisation d’un tout dernier tour des audiences foraines, la conduite d’une identification qui prenne en compte tous les ivoiriens qui y ont droit, la date du premier tour de la présidentielle, il a engagé la responsabilité de Guillaume Soro sur la réussite ou pas de ce qu’il qualifie de feuille de route pour le premier ministre. “Si ces points ne sont pas conduits à leur pleine réalisation au cours de cette année, la preuve sera faite que le Premier ministre aura échoué, et il faudra en tirer les conclusions”, a soutenu l’orateur.
Revenant sur la restauration de l’autorité de l’Etat Stéphane Kipré a estimé qu’elle n’a pas été effective à cause de la mauvaise foi de “certains acteurs”. Pour ce faire, il a souhaité cette restauration sur l’ensemble du territoire tout en précisant que l’autorité de l’Etat “ne fait pas bon ménage avec les commandants de zones et de secteurs. Elle ne fait pas non plus bon ménage avec les gouvernements de partis politiques ayant chacun son propre agenda.”
Avant lui, les différents responsables des structures de l’UNG au niveau su secrétariat général, des femmes, des jeunes et autre ont présenté leurs vœux à leur président.
Coulibaly Zié Oumar