Selon la reggae star ivoirienne Tiken Jah Fakoly, le coup d'Etat intervenue en Guinée le 23 décembre dernier est arrivé à point nommé. «C'est un coup d'Etat salutaire, parce que les héritiers de Lansana Conté allaient faire du Conté sans Conté et le pays n'allait pas avancer», estime-t-il dans un entretien rendu public hier par la presse malienne à l'occasion de la sortie du dernier titre de l'artiste intitulé «Radio Libre».
Tiken Jah Fakoly qui s'était montré très critique vis-à-vis du coup d'Etat survenu en Mauritanie en août dernier, explique sa position qui n'aura pas manqué de surprendre: «La Mauritanie et la Guinée, ce n'est pas la même chose. En Mauritanie, c'est un président qui a été élu démocratiquement qui a été renversé. En Guinée, il y avait un vide, et il ne fallait pas laisser les corrompus prendre le pouvoir».
La star du reggae avoue du reste être sous le charme du discours du capitaine Moussa Dadis Camara et ses camarades au pouvoir en Guinée depuis une semaine maintenant. «J'avoue que le discours de la junte me plaît. Ces jeunes parlent de rendre le pouvoir, de lutte contre la corruption. C'est un très bon début», a-t-il déclaré.
Artiste qui dérange, Tiken Jah Fakoly se singularise depuis le début de sa carrière en 1991 par un engagement politique sans faille. Les mélomanes se souviennent de son célèbre succès «Quitte le pouvoir» dans lequel il tirait à boulets rouges sur les chefs d'Etat africains accrochés au pouvoir depuis, parfois, des temps immémoriaux.
Tiken Jah Fakoly qui s'était montré très critique vis-à-vis du coup d'Etat survenu en Mauritanie en août dernier, explique sa position qui n'aura pas manqué de surprendre: «La Mauritanie et la Guinée, ce n'est pas la même chose. En Mauritanie, c'est un président qui a été élu démocratiquement qui a été renversé. En Guinée, il y avait un vide, et il ne fallait pas laisser les corrompus prendre le pouvoir».
La star du reggae avoue du reste être sous le charme du discours du capitaine Moussa Dadis Camara et ses camarades au pouvoir en Guinée depuis une semaine maintenant. «J'avoue que le discours de la junte me plaît. Ces jeunes parlent de rendre le pouvoir, de lutte contre la corruption. C'est un très bon début», a-t-il déclaré.
Artiste qui dérange, Tiken Jah Fakoly se singularise depuis le début de sa carrière en 1991 par un engagement politique sans faille. Les mélomanes se souviennent de son célèbre succès «Quitte le pouvoir» dans lequel il tirait à boulets rouges sur les chefs d'Etat africains accrochés au pouvoir depuis, parfois, des temps immémoriaux.
