Le centre de collecte situé au Groupe scolaire à Sankadiokro, commune du département d'Abengourou, a été fermé le dimanche 28 décembre 2008 pour des cas de fraude massive. Cette décision a été prise, ce jour-là, dans la cour de feu nanan Ané Kouadio, lors d'une rencontre à laquelle ont pris part des notables, des jeunes et des chefs des quartiers.
Selon M. Yao Kouakou Plah Clément, résidant à Sankadiokro, le centre de collecte situé au Groupe scolaire (quartier Dioulakro) a été ouvert le samedi 20 décembre 2008 en même temps que celui situé au quartier Agni. Or déjà, dès les deux premiers jours, plusieurs cas de fraude ont été portés à la connaissance de la brigade de gendarmerie pour une enquête. Malheureusement, cela n'a pas fait peur aux étrangers qui continuent toujours de se faire enrôler. “Ces étrangers viennent massivement les samedis, jours où nous sommes tous préoccupés par les funérailles. Et, comme ce centre se trouve dans leur quartier, ils trouvent le malin plaisir de s'y présenter malgré nos protestations”, a-t-il précisé.
Bien avant, les populations de Sankadiokro avaient menacé de fermer ce centre et le délocaliser en pleine ville. Cette première tentative a échoué grâce à la médiation de M. Ettien Amoakon, secrétaire général de la Fédération FPI d'Abengourou. “Nous ne comprenons pas le comportement des maliens, guinéens et burkinabé qui veulent forcément se faire enrôler à partir de ce centre. Même M. Daouda Touré, président de la CEI régionale, ne réagit pas”, s'est indigné M. Yao Kouakou Plah.
Le samedi 27 décembre 2008, plusieurs étrangers (maliens, guinéens et burkinabé, se sont fait encore enrôler. C'est ce qui a accentué la colère des populations. Ainsi, ils ont décidé la fermeture dudit centre en attendant sa délocalisation.
Jean Goudalé
Selon M. Yao Kouakou Plah Clément, résidant à Sankadiokro, le centre de collecte situé au Groupe scolaire (quartier Dioulakro) a été ouvert le samedi 20 décembre 2008 en même temps que celui situé au quartier Agni. Or déjà, dès les deux premiers jours, plusieurs cas de fraude ont été portés à la connaissance de la brigade de gendarmerie pour une enquête. Malheureusement, cela n'a pas fait peur aux étrangers qui continuent toujours de se faire enrôler. “Ces étrangers viennent massivement les samedis, jours où nous sommes tous préoccupés par les funérailles. Et, comme ce centre se trouve dans leur quartier, ils trouvent le malin plaisir de s'y présenter malgré nos protestations”, a-t-il précisé.
Bien avant, les populations de Sankadiokro avaient menacé de fermer ce centre et le délocaliser en pleine ville. Cette première tentative a échoué grâce à la médiation de M. Ettien Amoakon, secrétaire général de la Fédération FPI d'Abengourou. “Nous ne comprenons pas le comportement des maliens, guinéens et burkinabé qui veulent forcément se faire enrôler à partir de ce centre. Même M. Daouda Touré, président de la CEI régionale, ne réagit pas”, s'est indigné M. Yao Kouakou Plah.
Le samedi 27 décembre 2008, plusieurs étrangers (maliens, guinéens et burkinabé, se sont fait encore enrôler. C'est ce qui a accentué la colère des populations. Ainsi, ils ont décidé la fermeture dudit centre en attendant sa délocalisation.
Jean Goudalé