Pendant que les Ivoiriens attendent d`aller aux élections, la question du financement du processus électoral a créé un dialogue de sourds, à la limite d`une moquerie, entre Soro et Mambé. “L`Etat a exécuté 80% de ses obligations ", a affirmé la Primature, par la voix de celui qui porte la parole du Premier ministre ivoirien, Méité Sindou. De son côté, la Cei nie tout : " Si des moyens ont été dégagés, ils n`ont pas été mis à notre disposition ". Voici le dialogue à la " je t`aime, moi non plus ", qui a cours en ce moment dans les deux Institutions de la Côte d`Ivoire. Il est si étrange que les Ivoiriens sont en droit de se demander à quoi ce nouveau discours rime.
On se souvient encore, comme hier, à la faveur de la visite d`Etat du Président Laurent Gbagbo à Séguéla, à la mi-juillet 2008, le Premier ministre Guillaume Soro avait fait mentir tous les sceptiques sur le financement du processus électoral : " Les Ivoiriens ne doivent plus se faire de souci, quant à l`organisation de cette compétition électorale. Parce que le budget de financement du processus électoral qui est de 34 milliards est bouclé et que l`argent est disponible ". Ils étaient donc nombreux à pousser un ouf de soulagement, après de telles paroles prononcées par le patron de la Primature. Et les Ivoiriens étaient définitivement situés sur la tenue effective du premier tour de l`élection présidentielle, alors fixé à la date du 30 novembre 2008.
Cinq mois seulement après, la Primature semble restée constante et collée à son discours qui rend l`argent des élections disponible. Elle tente même, avec forces détails, de répondre et d`essuyer les sueurs froides qu`ont certains Ivoiriens, à l`idée qu`il n`y a pas d`argent pour parachever les opérations d`identification de la population et d`enrôlement des électeurs. Guillaume Soro avait donc dissipé toute inquiétude à ce sujet. Comment se fait-il donc que la Commission électorale indépendante (Cei) déclare, sans ambages, qu`elle ne reçoit pas un sou de la Primature pour son travail ? "Nous sommes bloqués, nous n`avons pas les moyens pour travailler (…). Un plan de décaissement mensuel a été élaboré avec le gouvernement après la 4e réunion du Cpc. On dit que des moyens sont dégagés, mais sont-ils mis à la disposition de la Cei?". Paroles de Bamba Yacouba, secrétaire permanent adjoint, porte-parole adjoint de la Cei. Déclaration qui vient jeter le doute dans l`esprit des gens, qui ont commencé à avoir des soucis que suscite le peu d`empressement des bailleurs de fonds autour du financement des élections. Il y a donc problème ! Il y a une vérité qu`on ne dit pas aux Ivoiriens. A moins qu`on ait décidé de se moquer d’eux. Mambé Soro oublient-ils qu`ils sont en mission pour le compte du peuple ivoirien. s’ils en sont conscients, ils doivent donc avoir un discours cohérent. Car, on ne saurait comprendre que l`un confirme la disponibilité des fonds et que l`autre confie ne rien avoir reçu pour travailler. De qui se moquent donc le Premier ministre Guillaume Soro et le président Beugré Mambé ? Quelque chose doit être fait, pendant qu`il est encore temps.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
On se souvient encore, comme hier, à la faveur de la visite d`Etat du Président Laurent Gbagbo à Séguéla, à la mi-juillet 2008, le Premier ministre Guillaume Soro avait fait mentir tous les sceptiques sur le financement du processus électoral : " Les Ivoiriens ne doivent plus se faire de souci, quant à l`organisation de cette compétition électorale. Parce que le budget de financement du processus électoral qui est de 34 milliards est bouclé et que l`argent est disponible ". Ils étaient donc nombreux à pousser un ouf de soulagement, après de telles paroles prononcées par le patron de la Primature. Et les Ivoiriens étaient définitivement situés sur la tenue effective du premier tour de l`élection présidentielle, alors fixé à la date du 30 novembre 2008.
Cinq mois seulement après, la Primature semble restée constante et collée à son discours qui rend l`argent des élections disponible. Elle tente même, avec forces détails, de répondre et d`essuyer les sueurs froides qu`ont certains Ivoiriens, à l`idée qu`il n`y a pas d`argent pour parachever les opérations d`identification de la population et d`enrôlement des électeurs. Guillaume Soro avait donc dissipé toute inquiétude à ce sujet. Comment se fait-il donc que la Commission électorale indépendante (Cei) déclare, sans ambages, qu`elle ne reçoit pas un sou de la Primature pour son travail ? "Nous sommes bloqués, nous n`avons pas les moyens pour travailler (…). Un plan de décaissement mensuel a été élaboré avec le gouvernement après la 4e réunion du Cpc. On dit que des moyens sont dégagés, mais sont-ils mis à la disposition de la Cei?". Paroles de Bamba Yacouba, secrétaire permanent adjoint, porte-parole adjoint de la Cei. Déclaration qui vient jeter le doute dans l`esprit des gens, qui ont commencé à avoir des soucis que suscite le peu d`empressement des bailleurs de fonds autour du financement des élections. Il y a donc problème ! Il y a une vérité qu`on ne dit pas aux Ivoiriens. A moins qu`on ait décidé de se moquer d’eux. Mambé Soro oublient-ils qu`ils sont en mission pour le compte du peuple ivoirien. s’ils en sont conscients, ils doivent donc avoir un discours cohérent. Car, on ne saurait comprendre que l`un confirme la disponibilité des fonds et que l`autre confie ne rien avoir reçu pour travailler. De qui se moquent donc le Premier ministre Guillaume Soro et le président Beugré Mambé ? Quelque chose doit être fait, pendant qu`il est encore temps.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr