L’ancien sélectionneur des Eléphants, l’Allemand Ulrich Stielike, vient de trouver un point de chute au Qatar. Selon l’Agence française de presse (AFP), il a signé, hier, un contrat d’un an et demi avec Al Arabi, un club qatari de première division. «Je suis allé plusieurs fois à Doha, mais je ne connais pas vraiment le football qatari. Je ne connais aucun joueur de mon nouveau club », a-t-il révélé. Après la Côte d’Ivoire, Stielike avait posé ses valises en Suisse, précisément au Football Club de Sion. Mais après seulement treize matches de championnat, le technicien allemand a été licencié pour insuffisance de rendement. C’est en fin d’année 2008 que Stielike a été approché par le club d’Al Arabi qui n’a pas mis du temps à l’engager. Une nouvelle aventure commence pour ce technicien qui a laissé une bonne image en Côte d’Ivoire. Disponible, courtois et professionnel dans la tête, Stielike, pendant son séjour en Côte d’Ivoire, a qualifié la sélection nationale pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football au Ghana. Mais, frappé par un deuil (il a perdu son fils Michaël Stielike) à un mois de la compétition, l’Allemand, très affecté, a dû déclarer forfait. La Fédération ivoirienne de football (FIF) a alors appelé Gérard Gili, l’entraîneur des Olympiques ivoiriens à l’époque, pour le suppléer. La suite, on la connaît : La Côte d’Ivoire, malgré sa pléiade de vedettes, a terminé 4e sur 16 pays. Un rang synonyme d’échec. Stielike, après cette expédition malheureuse des Eléphants, était revenu en Côte d’Ivoire, pour terminer sa mission. Après quoi, le patron de la FIF, Jacques Bernard Anouma, n’a pas jugé nécessaire de le garder. C’est ainsi qu’il a fait appel au Franco-bosniaque Vahid Halilhodzic. Pour revenir à Stielike, signer un contrat à Al Arabi, le dévalue sur le plan purement sportif ; mais, sur le plan financier, peut-être, il devrait se tirer d’affaires.
J-B Béhi
J-B Béhi