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Politique Publié le mercredi 7 janvier 2009 | Fraternité Matin

Accusé de fraude à Bouaké : Le maire se défend

Démarrée le 18 novembre 2008 à Bouaké, l’opération d’identification des populations et du recensement électoral se déroule sans trop de difficultés. Cependant, selon des agents d’identification que nous avons rencontrés dans plusieurs centres de collecte de Bouaké et qui ont requis l’anonymat de peur de représailles, l’opération est émaillée de fraudes. Des non Ivoiriens arriveraient à se faire établir, de façon frauduleuse, des extraits d’acte de naissance en bonne et due forme, leur permettant de se faire enrôler et d’obtenir la carte nationale d’identité ivoirienne et surtout la carte d’électeur qui leur permettra de participer aux prochaines élections. Ils ont pointé un doigt accusateur vers les responsables de l’état civil central de Bouaké. Mais Touré Tamikolo, 5ème adjoint au maire, a rejeté ces allégations. Il affirme que ces agents d’identification qui mettent en doute leur honorabilité, sont mal informés sur leur mode de fonctionnement de manière générale. Ainsi, il a fait savoir que tout homme qui naît sur le territoire ivoirien est automatiquement enregistré à l’état civil de la ville où il a vu le jour. Et Bouaké n’échappe pas à cette règle établie. “Nous délivrons des extraits d’acte de naissance aux Ivoiriens et aux non Ivoiriens qui se sont fait enregistrer à l’état civil de Bouaké”, a-t-il précisé. En outre, Touré Tamikolo a souligné que l’état civil de Bouaké n’a aucun moyen pour identifier, par le nom, un Ivoirien d’un étranger et que ses services n’ont pas le droit de refuser d’établir des extraits d’acte de naissance à des étrangers s’ils sont nés à Bouaké. Il rassure toutefois que son service n’a jamais délivré un seul de ces documents à un étranger qui n’a jamais été enregistré en ce lieu. C’est pour cela qu’il a demandé aux agents d’identification de redoubler de vigilance afin de démasquer tous les fraudeurs.

Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional



Une Ong pour l’implication des jeunes

Dans le cadre de ses activités, le club Union africaine, une Ong de droit de l’homme et de démocratie a organisé récemment à Yamoussoukro une conférence publique sur le thème : «Le rôle des jeunes dans le processus électoral en Côte d’Ivoire». Au cours de cette rencontre qui a réuni des jeunes issus tant de partis politiques que des organisations de la société civile, M. Traoré Wodjo, président national de ladite Ong par ailleurs coordonnateur de la Coalition de la société civile pour la paix et le développement (Cosopci), a interpellé son auditoire. Il a invité, au regard de l’enjeu que représentent les futures échéances électorales, la jeunesse à «s’impliquer ici et maintenant dans le processus électoral». Il a expliqué que les élections constituent une des facettes de la démocratie. Pour lui donc, l’organisation d’élections libres, justes, ouvertes et démocratiques contribue à garantir la stabilité du pays. Aussi, du fait de l’échec de la classe politique, le conférencier a-t-il suggéré une implication plus accrue de la société civile, notamment des jeunes (tranche d’âge compris entre 15 et 35 ans). «Les jeunes doivent s’assumer et participer à la gestion publique de leur pays», a-t-il déclaré. Tout en les exhortant à éviter ce complexe qui fait, qu’en Côte d’Ivoire, on a coutume de dire : «il est trop jeune pour faire ceci ou cela…». Pour le conférencier, les jeunes doivent se former pour être à même de jouer non seulement leur rôle d’arbitre mais aussi pour garantir la transparence du processus. «Les jeunes doivent se retrouver à toutes les phases du processus : pré- électorale, électorale et post-électorale…». Et d’ajouter : «L’UA demande l’implication ici et maintenant des jeunes au processus; car il n’est pas encore tard». Arguant que les prochaines élections seront celles de tous les enjeux et de tous les dangers. «Le temps des distributions des t-shirt est révolu…il faut que les jeunes exigent de chaque candidat un programme viable…». Signalons que c’est en partenariat avec l’Ong internationale ‘‘Search For Common Ground’’ qui bénéficie d’un financement de l’Union européenne sur le projet «Appui au processus démocratique en Côte d’Ivoire», que cette session de formation a pu se tenir.

Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
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