Etat civil à Massala : Les lenteurs de la reconstitution menacent l`identification

L’opération cumulée d’enrôlement pour l’obtention des cartes d’électeurs et d’identification pour l’obtention des cartes d’identité, a démarré dans la sous-préfecture de Massala, dans le département de Séguéla, dimanche dernier. Sur les 25 centres de collecte prévue dans la sous-préfecture, dont 8 dans la commune de Massala et 17 dans la sous-préfecture, 6 sites ont été ouverts aux pétitionnaires par le sous-préfet Guéhi Képouo Emmanuel. Mais, déjà à ce démarrage, les premières difficultés ont été constatées. Elles sont liées au non-démarrage de la reconstitution des registres de l’état civil disparus ou endommagés. Cette opération annoncée et jamais réalisée risque de pénaliser plusieurs personnes qui risquent de ne pouvoir se faire enrôler, a regretté le maire Dosso N’Va Karamoko. Les raisons, résident dans le fait que la justice qui doit effectuer cette opération n’est pas encore redéployée à Séguéla. A cette frange importante de la population, il faut ajouter les jeunes qui ont atteint l’âge situé entre 16 et 18 ans qui doivent se procurer d’un certificat de nationalité pour se faire enrôler. Il faut se rendre à Daloa. Ce qui n’est pas dans la possibilité de tous. La troisième difficulté est le manque d’électricité dans 21 des 25 villages choisis comme centre de collecte. L’alimentation en carburant des groupes électrogènes mis à la disposition des équipes par la Cei est au frais des populations. Tout comme la nourriture des agents recenseurs. Aussi, faut-il noter que certains agents ont des difficultés à remplir des fiches des pétitionnaires. La dégradation des routes demeure un casse-tête chinois pour le déplacement d’un village à un autre.

Bayo Fatim
Correspondant régional