Le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro a rencontré, dimanche, les populations de Saïoua au foyer polyvalent et celles d'Issia à la salle des fêtes de la mairie. Objectif de ces séances de travail qu'il a initiées, remobiliser, encadrer et mettre les moyens à la disposition de la fédération FPI et des responsables locaux de son parti pour la réussite de l'opération d'enrôlement dans tout le département. Pour y parvenir, toutes les difficultés rencontrées par les militants ont été passées au peigne fin au cours des échanges avec les responsables du FPI et l'ensemble des populations. A la fin de la journée de dimanche, Désiré Tagro a dégagé les moyens pour que tous les secrétaires généraux de section et de base du département investissent le terrain pour mobiliser les populations et leur expliquer le bien-fondé de l'opération d'enrôlement. A Saïoua comme à Issia, il a exhorté ses parents à sortir massivement pour se faire enrôler.
Pendant ces rencontres, des cas de fraude sur la nationalité ont été signalés et le comportement peu recommandable de certains chefs de centre dénoncé. Notamment à Ballam, dans la sous-préfecture de Saïoua, l’on dénonce l’attitude du chef du centre de collecte qui arrive chaque fois avec un lot d'extraits de naissances de ses amis pendant que des pétitionnaires font le rang depuis des heures. «Portez plainte à la police ou à la gendarmerie si vous constatez des cas de fraude sur la nationalité. Il ne sert à rien de pleurnicher”, a recommandé le ministre de l'intérieur.
Le manque de mobilisation et d'engouement dans certaines directions locales de campagne et l'absence des commissaires du FPI au sein de la CEI ont été dénoncés à cette occasion. Sur 213 centres de collecte installés dans le département, seulement 44 sont ouverts. Le FPI compte 20 commissaires à la CEI et l'on dénombre 17530 enrôlés au soir du 30 décembre dernier.
Le ministre Désiré Tagro entend rendre compte de ces difficultés au DDC le ministre Bohoun Bouabré, étant entendu qu'au sein de la direction départementale de campagne, il existe une structure chargée des questions électorales.
L’opération d'enrôlement, à en croire le fédéral FPI, Bahouan Gahi, est même payante à Issia. Certains chefs de village font payer 200 FCFA à chaque pétitionnaire pour la prise en charge des agents.
L'identification des populations était également au menu de ces réunions. L’année dernière, avant même l’appel de son parti, Désiré Tagro a initié une opération dans le seul souci d'aider les populations à avoir leurs actes de naissance. «Contrairement à ce qui se raconte, cette opération n'a rien à voir avec les 5 millions FCFA offerts par le Secrétariat national chargé des élections à notre direction de campagne et je n'y ai d'ailleurs pas touché. J'ai moi-même mis les moyens humains, organisationnels et financiers dans cette opération qui nous a permis d'établir près de trente mille papiers”, a-t-il révélé. Avant de faire remarquer que 2485 timbres sont encore disponibles à la mairie d'Issia.
S'agissant toujours de l'identification, il a mis les moyens à la disposition des responsables de son parti afin qu'ils sillonnent tous les villages et campements du département pour faire les listes de tous ceux qui n'ont pu avoir leurs actes de naissance et ceux qui n'en ont pas du tout afin qu'ils soient en règle.
Désiré Tagro a, à l'occasion, précisé que le Cercle d'Actions stratégiques ( CAS) qu'il a mis en place dans le département regorge de toutes les ethnies et de toutes les compétences pour s'attaquer aux problèmes de développement du département. Et qu'il n'a pas pour ambition de supplanter le FPI mais plutôt de le renforcer. Parce que, selon lui, être ministre ne confère pas forcément l'intelligence. C’est la raison pour laquelle il a réuni ces cadres dont des magistrats, des douaniers qui ont tous des intérêts dans le département pour réfléchir ensemble et trouver les maux qui minent le département.
Le débat sur la construction du ou des sièges du parti ouverts par le député du Plateau, Mady Bouabré, a rencontré l'adhésion de tous les militants du FPI. Selon lui, pour un parti qui a raflé tous les postes électifs, le minimum qu'on doit lui offrir, c'est bien un siège.
Désiré Tagro a confirmé, à l’assistance que le principe de ces réunions a été décidé le 31 décembre dernier au domicile du député Mady Bouabré au cours d'une réception. “Nous avons tous convenu de venir ensemble. Si le ministre Bohoun Bouabré n'est pas venu, ne lui en tenez pas rigueur. Cela est dû à des impondérables”, a rassuré Désiré Tagro sur l'absence du directeur départemental de campagne (DDC) qui préoccupait certains militants.
Vincent Deh Envoyé spécial
Pendant ces rencontres, des cas de fraude sur la nationalité ont été signalés et le comportement peu recommandable de certains chefs de centre dénoncé. Notamment à Ballam, dans la sous-préfecture de Saïoua, l’on dénonce l’attitude du chef du centre de collecte qui arrive chaque fois avec un lot d'extraits de naissances de ses amis pendant que des pétitionnaires font le rang depuis des heures. «Portez plainte à la police ou à la gendarmerie si vous constatez des cas de fraude sur la nationalité. Il ne sert à rien de pleurnicher”, a recommandé le ministre de l'intérieur.
Le manque de mobilisation et d'engouement dans certaines directions locales de campagne et l'absence des commissaires du FPI au sein de la CEI ont été dénoncés à cette occasion. Sur 213 centres de collecte installés dans le département, seulement 44 sont ouverts. Le FPI compte 20 commissaires à la CEI et l'on dénombre 17530 enrôlés au soir du 30 décembre dernier.
Le ministre Désiré Tagro entend rendre compte de ces difficultés au DDC le ministre Bohoun Bouabré, étant entendu qu'au sein de la direction départementale de campagne, il existe une structure chargée des questions électorales.
L’opération d'enrôlement, à en croire le fédéral FPI, Bahouan Gahi, est même payante à Issia. Certains chefs de village font payer 200 FCFA à chaque pétitionnaire pour la prise en charge des agents.
L'identification des populations était également au menu de ces réunions. L’année dernière, avant même l’appel de son parti, Désiré Tagro a initié une opération dans le seul souci d'aider les populations à avoir leurs actes de naissance. «Contrairement à ce qui se raconte, cette opération n'a rien à voir avec les 5 millions FCFA offerts par le Secrétariat national chargé des élections à notre direction de campagne et je n'y ai d'ailleurs pas touché. J'ai moi-même mis les moyens humains, organisationnels et financiers dans cette opération qui nous a permis d'établir près de trente mille papiers”, a-t-il révélé. Avant de faire remarquer que 2485 timbres sont encore disponibles à la mairie d'Issia.
S'agissant toujours de l'identification, il a mis les moyens à la disposition des responsables de son parti afin qu'ils sillonnent tous les villages et campements du département pour faire les listes de tous ceux qui n'ont pu avoir leurs actes de naissance et ceux qui n'en ont pas du tout afin qu'ils soient en règle.
Désiré Tagro a, à l'occasion, précisé que le Cercle d'Actions stratégiques ( CAS) qu'il a mis en place dans le département regorge de toutes les ethnies et de toutes les compétences pour s'attaquer aux problèmes de développement du département. Et qu'il n'a pas pour ambition de supplanter le FPI mais plutôt de le renforcer. Parce que, selon lui, être ministre ne confère pas forcément l'intelligence. C’est la raison pour laquelle il a réuni ces cadres dont des magistrats, des douaniers qui ont tous des intérêts dans le département pour réfléchir ensemble et trouver les maux qui minent le département.
Le débat sur la construction du ou des sièges du parti ouverts par le député du Plateau, Mady Bouabré, a rencontré l'adhésion de tous les militants du FPI. Selon lui, pour un parti qui a raflé tous les postes électifs, le minimum qu'on doit lui offrir, c'est bien un siège.
Désiré Tagro a confirmé, à l’assistance que le principe de ces réunions a été décidé le 31 décembre dernier au domicile du député Mady Bouabré au cours d'une réception. “Nous avons tous convenu de venir ensemble. Si le ministre Bohoun Bouabré n'est pas venu, ne lui en tenez pas rigueur. Cela est dû à des impondérables”, a rassuré Désiré Tagro sur l'absence du directeur départemental de campagne (DDC) qui préoccupait certains militants.
Vincent Deh Envoyé spécial