L’école primaire publique Koréa de Korézouzoua (sous-préfecture de Saïoua) a désormais fière allure. Entièrement réhabilitée par la Fondation Sandji, l’ouvrage a été officiellement remis aux autorités de l’Education nationale, récemment, au cours d’une cérémonie faste qui a mobilisé tout le village de Korézouzoua. Dosso Koussimou, le président de la Fondation Sandji, et ses partenaires de la Fondation Forex basée en Espagne, a fait mieux en construisant un bâtiment supplémentaire de trois classes, une cantine et un terrain de basket-ball, pour enveloppe globale de 47 millions Fcfa. Les populations de Korézouzoua étaient donc fières de leur fils, Dosso Kassimou, qui quoique originaire de Séguéla, a mobilisé des ressources aux Etats-Unis où il vit depuis 10 ans, pour les affecter à l’éducation de leurs enfants. “Faire la promotion de l’école, c’est faire reculer l’obscurantisme et le règne des prédateurs. En cela, tu contribues au développement parce que l’école est le chemin vers le progrès et des lendemains meilleurs”, a fait remarquer Gouzo Koré, au nom du comité d’organisation. Le personnel de l’établissement, lui, attend un peu plus de la Fondation Sandji par la dotation de la cantine en tables et chaises, assiettes, l’équipement des bureaux et des logements de maîtres en matériel divers.
Mais le président de la Fondation Sandji estime qu’il n’a fait que son devoir dans la mesure où il est né à Korézouzoua, et y a reçu sa formation de base. “Si je suis ce que je suis, c’est grâce l’école primaire de Korézouzoua. C’est donc le retour de l’ascenseur. Je souhaite vraiment qu’aucun enfant ne reste au bord du chemin de l’école dans ce village parce qu’ici naîtra peut-être un savant. Tout le mérite revient à Suzana Grau Battle. C’est grâce à elle que l’argent à pu être trouvé pour réaliser cet ouvrage”, a réagi Dosso Kassimou. Au-delà, il a préconisé l’ouverture de cours du soir en faveur des adultes, des paysans et des commerçants pour leur donner les rudiments de l’écriture et des calculs. Avant de promettre de satisfaire aux doléances formulées par les enseignants.
Le maître du Tohourou, Nahounou Gnapo Bernard, le colistier de François Kency dans le titre à succès «La paix», fils du village de Korézouzoua, et les femmes du village ont livré des prestations enlevées au cours de la grandiose fête.
Bruno Kouadio
Mais le président de la Fondation Sandji estime qu’il n’a fait que son devoir dans la mesure où il est né à Korézouzoua, et y a reçu sa formation de base. “Si je suis ce que je suis, c’est grâce l’école primaire de Korézouzoua. C’est donc le retour de l’ascenseur. Je souhaite vraiment qu’aucun enfant ne reste au bord du chemin de l’école dans ce village parce qu’ici naîtra peut-être un savant. Tout le mérite revient à Suzana Grau Battle. C’est grâce à elle que l’argent à pu être trouvé pour réaliser cet ouvrage”, a réagi Dosso Kassimou. Au-delà, il a préconisé l’ouverture de cours du soir en faveur des adultes, des paysans et des commerçants pour leur donner les rudiments de l’écriture et des calculs. Avant de promettre de satisfaire aux doléances formulées par les enseignants.
Le maître du Tohourou, Nahounou Gnapo Bernard, le colistier de François Kency dans le titre à succès «La paix», fils du village de Korézouzoua, et les femmes du village ont livré des prestations enlevées au cours de la grandiose fête.
Bruno Kouadio
