Comme un entraîneur d'une équipe décide à relever tous les défis en début de saison sportive, le Président du PDCI-RDA a profité de la solennelle cérémonie de présentation de vœux de ses militants pour les réarmer moralement et leur dire comment ils doivent négocier l'ultime virage de 2009. Le PDCI-RDA a en effet fait du chemin, traversé son désert long de 10 ans. Sans y être vraiment préparé, sans raison aucune, le parti du président Bédié a été évincé du pouvoir par une junte militaire aux ordres. L'hiver fut rude, des militants pourchassés, spoliés de tout, emprisonnés, traumatisés. Des tentatives pour phagocyter le parti d'Houphouët livré à lui-même après le départ en exil de Bédié. A ce jeu, les feuilles mortes ont vite quitté les branches du baobab. Mais le PDCI est resté debout, les militants de base n'ont jamais cédé aux intimidations, à la tentation et à la compromission. Cela fait déjà dix ans, le président Bédié est revenu et il est à la manœuvre. A la tête du PDCI-RDA, son "armée", il repart à l'assaut, plus déterminé que jamais. Le Sphinx de Daoukro veut renouer avec la légalité des urnes, il veut combattre et les militants du PDCI avec lui. Bédié a demandé à ses militants d'aborder cette année 2009, qui sera certainement électorale, avec "la rage de vaincre". Il a fait cette déclaration en présence de Charles Konan Banny, Marcel Zadi Kessy, Essy Amara, les ministres PDCI (anciens et actuels), de membres influents des instances, des élus et cadres, des associations de jeunes et des femmes.
Pour le président Bédié qui entame après demain une tournée de 10 jours dans le Sanwi, 2009, "c'est le moment!".
Il faut qu'en chaque militant, en chaque militante du PDCI, on sente cette rage de vaincre, ce désir de victoire, de remporter les élections à venir.
Il n'est plus question de dormir, de compter sur l'autre car, le désir de changement, partagé par tous les Ivoiriens qui sont déçus par la refondation, est d'abord et avant tout un sentiment individuel profond. C'est en 2009 que les militants doivent conclure l'essai. Ils ont été admirables pendant les 10 ans qu'a duré la traversée du désert. Ce n'est donc pas le moment de baisser la garde. La rage de vaincre des militants du PDCI doit d'abord se traduire par leur engouement et leur mobilisation autour de l'opération d'identification. Une fois de plus, le président Bédié a réitéré son appel aux élus et cadres pour qu'ils se consacrent à l'encadrement des militants de base.
C'est le passage obligé de la victoire prochaine. Il ne faut donc pas lésiner sur l'engagement et les moyens.
Akwaba Saint Clair
Pour le président Bédié qui entame après demain une tournée de 10 jours dans le Sanwi, 2009, "c'est le moment!".
Il faut qu'en chaque militant, en chaque militante du PDCI, on sente cette rage de vaincre, ce désir de victoire, de remporter les élections à venir.
Il n'est plus question de dormir, de compter sur l'autre car, le désir de changement, partagé par tous les Ivoiriens qui sont déçus par la refondation, est d'abord et avant tout un sentiment individuel profond. C'est en 2009 que les militants doivent conclure l'essai. Ils ont été admirables pendant les 10 ans qu'a duré la traversée du désert. Ce n'est donc pas le moment de baisser la garde. La rage de vaincre des militants du PDCI doit d'abord se traduire par leur engouement et leur mobilisation autour de l'opération d'identification. Une fois de plus, le président Bédié a réitéré son appel aux élus et cadres pour qu'ils se consacrent à l'encadrement des militants de base.
C'est le passage obligé de la victoire prochaine. Il ne faut donc pas lésiner sur l'engagement et les moyens.
Akwaba Saint Clair