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Politique Publié le lundi 12 janvier 2009 | Nord-Sud

Francis Wodié (Pit) : "Nous ne voulons pas d`une République familiale et conjugale"

Les militants du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) ont fait leurs vœux de Nouvel an à leur président, hier, au siège dudit parti à Adjamé.

Ne voyant pas son épouse qui, elle-même est militante du Pit, à son côté, les militants ont cru bon de le signifier à Francis Vangah Wodié.

Son absence, les militants l’ont également notée, lors de la dernière convention nationale du Pit à Yamoussoukro.

Pour toute réponse, le leader des travailleurs ivoiriens assène: «Je voudrais que nous continuons de cultiver les valeurs propres au Pit (…) Nous ne voulons pas au Pit que la Première dame soit une institution. Nous ne voulons pas une République familiale et conjugale».

Et, d’expliquer que son épouse, Victorine Wodié, préside aux destinées de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndh-ci). Une institution née de la volonté des signataires de l’Accord de Linas Marcoussis et qui se veut impartiale. Ce poste, a-t-il indiqué, ne s’accommode pas avec son militantisme dans quel que parti politique que ce soit.

Or, souligne Francis Wodié: «J’ai des hautes ambitions pour la Côte d’Ivoire. Nous voulons diriger ce pays autrement. Si nous le disons c’est que nous le pensons sincèrement. Nous sommes plein d’espoir et nous sommes confiant en la victoire du Pit». Il a exhorté ses militants à ne pas s’assoupir sur leurs lauriers mais de travailler d’arrache-pied pour que l’espoir de voir le rêve caressé de diriger la Côte d’Ivoire soit une réalité.

Le secrétaire général du Pit, Kouablan François, se convainc que la troisième fois sera la bonne pour le candidat Francis Vangah Wodié. Car, soutient-il: «Tu es l’alternative et l’espoir des Ivoiriens. Toi seul peux ressouder ce qui a été brisé. La Côte d’Ivoire t’attend avec un fort désir de vérité, de justice et de paix. La clé de la sortie de crise est entre tes mains».

Il a ponctué son discours sur l’insécurité, la corruption, le chômage et la paupérisation qui, selon lui, font bon ménage en Côte d’Ivoire. «Nul n’est à l’abri. Les Ivoiriens souffrent. L’Accord politique de Ouagadougou a échoué», a-t-il conclu.

Et, le président de la jeunesse du Pit, Tanoh Guillaume, d’embrayer sur ses propos: «Levons-nous pour mettre fin au désordre. Le temps n’est plus à un changement des pansements mais à penser le changement».

K. Marras. D
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