L’opération d’identification et de recensement électoral a officiellement commencé dans le département de Danané, le 12 décembre dernier. Mais l’atmosphère semble quelque peu crispée par une crise larvée entre le président de la commission électorale départementale et certains de ses commissaires.
Onze membres de la commission électorale départementale de Danané parmi lesquels figurent le représentant du président de la république, ceux du front populaire ivoirien (FPI), du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), de l’union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), du parti ivoirien des travailleurs (PIT), de l’union pour la démocratie citoyenne (UDCY), ont dans un courrier en date du 16 décembre 2008 demandé la démission de leur président, Nélo Félicien. Dans la note qu’ils ont adressé au président de la commission électorale indépendante, Robert Beugré Mambé, via le président de la commission régionale, les onze frondeurs dénoncent une gestion opaque et solitaire de la commission par le président, la corruption, le port d’arme à feu au cours des réunions, des menaces et actes de violence tant verbale que physique. Dans le même courrier les signataires rappellent avoir déjà porté plainte contre leur président pour les mêmes motifs dans un précédent courrier, daté du 29 octobre 2008. Plainte restée jusque-là sans suite.
La raison de la seconde plainte selon les onze commissaires tire son origine dans les conditions de déroulement de la cérémonie de lancement de l’opération d’enrôlement.
“Lors de la cérémonie de lancement, le 12/12/2008 au lycée moderne de Danané, hormis deux commissaires, nous autres commissaires, avons été tenus à l’écart, loin de la salle abritant la cérémonie, repoussés par les soldats FAFN sur instructions du président”, peut-on, notamment lire, dans le courrier. Les auteurs, du courrier précisent par ailleurs que, le 15 décembre, un autre incident est venu alourdir l’atmosphère déjà chargée.
En effet, ce jour, rappellent-ils, le président a pris à partie deux vice-présidents et exclu manu militari, les autres commissaires qui tentaient de protesté contre cette façon de faire.
Interrogé sur la teneur du courrier et les accusations portées contre lui, le président Nélo Félien a tenu à apporter un démenti catégorique. Il s’est d’abord dit surpris de l’existence d’un tel courrier parce qu’il n’en a jamais eu connaissance, alors qu’il est supposé en être ampliateur.
Le président Nélo qui avait à ses côtés deux de ses collaborateurs, en l’occurrence, MM. Dahdy Ousmane et Gondo Jules, respectivement secrétaire et secrétaire-adjoint de la commission, a qualifié les informations contenues dans le courrier de ragots. “Ici on travaille en de très bons termes avec tous les commissaires. La preuve, j’ai été élu avec 20 voix sur les 22 que compte la commission. Il n’y a vraiment pas de problèmes. Moi je n’ai pas connaissance du courrier dont vous parlez. Nous nous continuons de travailler dans l’intérêt de nos parents”, a-t-il répondu. Avant d’ajouter qu’en tant que transfuge des forces nouvelles, il était le mieux placé pour organiser les élections dans la transparence. “Nous les forces nouvelles, nous n’avons pas de parti pris. En plus, personnellement, je suis de Bin-Houyé. Je ne serai donc pas candidat à Danané. Je n’ai donc aucun intérêt à tripatouiller. Il faut que les gens arrêtent ça. La région a plutôt besoin de cohésion ”, a-t-il continué.
Pour le reste, il a rappelé ses efforts personnels pour faire fonctionner sa commission sans grands moyens et plaidé pour un appui de toutes les bonnes volontés en vue de faire avancer le processus électoral.
Delon’s Zadé
Onze membres de la commission électorale départementale de Danané parmi lesquels figurent le représentant du président de la république, ceux du front populaire ivoirien (FPI), du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), de l’union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), du parti ivoirien des travailleurs (PIT), de l’union pour la démocratie citoyenne (UDCY), ont dans un courrier en date du 16 décembre 2008 demandé la démission de leur président, Nélo Félicien. Dans la note qu’ils ont adressé au président de la commission électorale indépendante, Robert Beugré Mambé, via le président de la commission régionale, les onze frondeurs dénoncent une gestion opaque et solitaire de la commission par le président, la corruption, le port d’arme à feu au cours des réunions, des menaces et actes de violence tant verbale que physique. Dans le même courrier les signataires rappellent avoir déjà porté plainte contre leur président pour les mêmes motifs dans un précédent courrier, daté du 29 octobre 2008. Plainte restée jusque-là sans suite.
La raison de la seconde plainte selon les onze commissaires tire son origine dans les conditions de déroulement de la cérémonie de lancement de l’opération d’enrôlement.
“Lors de la cérémonie de lancement, le 12/12/2008 au lycée moderne de Danané, hormis deux commissaires, nous autres commissaires, avons été tenus à l’écart, loin de la salle abritant la cérémonie, repoussés par les soldats FAFN sur instructions du président”, peut-on, notamment lire, dans le courrier. Les auteurs, du courrier précisent par ailleurs que, le 15 décembre, un autre incident est venu alourdir l’atmosphère déjà chargée.
En effet, ce jour, rappellent-ils, le président a pris à partie deux vice-présidents et exclu manu militari, les autres commissaires qui tentaient de protesté contre cette façon de faire.
Interrogé sur la teneur du courrier et les accusations portées contre lui, le président Nélo Félien a tenu à apporter un démenti catégorique. Il s’est d’abord dit surpris de l’existence d’un tel courrier parce qu’il n’en a jamais eu connaissance, alors qu’il est supposé en être ampliateur.
Le président Nélo qui avait à ses côtés deux de ses collaborateurs, en l’occurrence, MM. Dahdy Ousmane et Gondo Jules, respectivement secrétaire et secrétaire-adjoint de la commission, a qualifié les informations contenues dans le courrier de ragots. “Ici on travaille en de très bons termes avec tous les commissaires. La preuve, j’ai été élu avec 20 voix sur les 22 que compte la commission. Il n’y a vraiment pas de problèmes. Moi je n’ai pas connaissance du courrier dont vous parlez. Nous nous continuons de travailler dans l’intérêt de nos parents”, a-t-il répondu. Avant d’ajouter qu’en tant que transfuge des forces nouvelles, il était le mieux placé pour organiser les élections dans la transparence. “Nous les forces nouvelles, nous n’avons pas de parti pris. En plus, personnellement, je suis de Bin-Houyé. Je ne serai donc pas candidat à Danané. Je n’ai donc aucun intérêt à tripatouiller. Il faut que les gens arrêtent ça. La région a plutôt besoin de cohésion ”, a-t-il continué.
Pour le reste, il a rappelé ses efforts personnels pour faire fonctionner sa commission sans grands moyens et plaidé pour un appui de toutes les bonnes volontés en vue de faire avancer le processus électoral.
Delon’s Zadé