Dans la ville de Guiglo, l'opération d'enrôlement et d'identification vient de marquer un arrêt à cause des fraudes massives et de la grève des agents d’enrôlement. Ces problèmes ont fait objet de deux rencontres entre les acteurs de l'opération et le préfet de région, le Colonel Danon Djédjé Apollinaire, les 4 et 5 janvier, à la préfecture. La partialité du commissaire régional de la CEl, le manque de concertation des membres de son bureau dans la prise de décision de ce commissaire et la réaffectation des chefs de centre sont les points qui ont conduit le FPI à demander l'arrêt de l'opération à Guiglo. Pour donc amener les uns et les autres à la raison, le préfet a élaboré avec les acteurs de l'opération, un mode opératoire pour la continuité du processus. Il s'agit notamment de la réduction des centres de collecte qui passent de 12 à 7, de l'interdiction à tout individu d’avoir accès aux bureaux de l'enrôlement en dehors des agents, l'interdiction aux représentants de partis politiques de confisquer les pièces des pétitionnaires, aux représentants de la CNSI de ne pas afficher leur appartenance ethnique et politique dans les centres. Le préfet a profité de l'occasion pour demander à tous de ne pas brader la nationalité ivoirienne.
Au sortir de cette première réunion, l'opération devrait en principe reprendre cette semaine, malheureusement, ce sont les agents d’enrôlement qui sont entrés en grève à leur tour. Plusieurs points sont à l'origine de ce débrayage. A savoir le non paiement des salaires, l'insécurité dans les centres. Intervenant pour calmer les esprits le préfet a indiqué aux grévistes que le versement de leurs salaires prend du retard pour des questions de liquidité au niveau de la trésorerie de l'Etat : “Je vous demande de patienter, ce problème est général à beaucoup de secteurs d'activités”, a-t-il plaidé.
Pour le problème sécuritaire sur les sites, le préfet a d'abord évoqué les difficultées de logistique auxquelles sont confrontés les forces de l'ordre. Avant de rassurer que la sécurité sera renforcée à l'ouverture des centres.
Pour exhorter davantage les agents techniques à reprendre le service, le Colonel Danon Djédjé est allé plus loin pour rappeler que la communauté internationale lie son aide à la Côte d'Ivoire à la tenue des élections.
Il a demandé aux filles et fils de ce pays qui se sont levés pour défendre leur patrie de finaliser le travail qui libère la Côte d'Ivoire. A savoir l'identification et l'enrôlement : “pour régler la question de vos badges, je m'adresserai aux collectivités locales (Conseil général et mairie) qui vous viendront en aide”, a-t-il promis.
Pour conclure, le préfet a rassuré les grévistes : “je traduirai vos doléances à ceux qui vous ont employé, pendant ce temps reprenez le travail” ! Malheureusement, cet appel n'a pas encore eu un échos favorable, puisque jusqu'à ce jour, les centres sont restés fermés.
Rappelons qu'à Guiglo, quatre fraudeurs se trouvent aux mains du tribunal de Daloa quand deux autres de Duekoué ont écopé de douze mois d'emprisonnement ferme.
Oscar Goué (correspondance particulière)
Au sortir de cette première réunion, l'opération devrait en principe reprendre cette semaine, malheureusement, ce sont les agents d’enrôlement qui sont entrés en grève à leur tour. Plusieurs points sont à l'origine de ce débrayage. A savoir le non paiement des salaires, l'insécurité dans les centres. Intervenant pour calmer les esprits le préfet a indiqué aux grévistes que le versement de leurs salaires prend du retard pour des questions de liquidité au niveau de la trésorerie de l'Etat : “Je vous demande de patienter, ce problème est général à beaucoup de secteurs d'activités”, a-t-il plaidé.
Pour le problème sécuritaire sur les sites, le préfet a d'abord évoqué les difficultées de logistique auxquelles sont confrontés les forces de l'ordre. Avant de rassurer que la sécurité sera renforcée à l'ouverture des centres.
Pour exhorter davantage les agents techniques à reprendre le service, le Colonel Danon Djédjé est allé plus loin pour rappeler que la communauté internationale lie son aide à la Côte d'Ivoire à la tenue des élections.
Il a demandé aux filles et fils de ce pays qui se sont levés pour défendre leur patrie de finaliser le travail qui libère la Côte d'Ivoire. A savoir l'identification et l'enrôlement : “pour régler la question de vos badges, je m'adresserai aux collectivités locales (Conseil général et mairie) qui vous viendront en aide”, a-t-il promis.
Pour conclure, le préfet a rassuré les grévistes : “je traduirai vos doléances à ceux qui vous ont employé, pendant ce temps reprenez le travail” ! Malheureusement, cet appel n'a pas encore eu un échos favorable, puisque jusqu'à ce jour, les centres sont restés fermés.
Rappelons qu'à Guiglo, quatre fraudeurs se trouvent aux mains du tribunal de Daloa quand deux autres de Duekoué ont écopé de douze mois d'emprisonnement ferme.
Oscar Goué (correspondance particulière)
