“Si tout se passait ainsi dans tous les pays africains, le continent se porterait mieux. Mais quand certains Africains pensent que c'est avec les armes qu'il faut prendre le pouvoir, c'est ce qui retarde l'Afrique”. Ainsi s’exclamait hier à la place de l'indépendance d'Accra, une citoyenne ghanéenne, à l’occasion de la cérémonie d’investiture du nouveau président de son pays. Une cérémonie qui clôturait de fort belle manière un processus électoral parfaitement conduit de bout en bout et où chacun a joué le jeu.
Le Ghana a organisé le 7 décembre dernier, le premier tour de la présidentielle. Dans le calme. Huit candidats étaient au départ. John Atta-Mills de l'opposition et Nana Addo du pouvoir ont été admis au deuxième tour. A l'issue du deuxième tour le 28 décembre et même du petit troisième tour dans une circonscription où il y avait eu des incidents, c'est le candidat de l'opposition qui a gagné. Et hier à la cérémonie de prestation de serment tout le monde était : le peuple, le vainqueur, le vaincu, le président sortant etc. Le public a si bien perçu la symbolique que certains Ghanéens n'ont pas hésité à dire : “Je suis fier d'être Ghanéen”. Une fierté qu'ils doivent en partie à Jerry John Rawlings. Ce dernier avait laissé le pouvoir après avoir posé les fondamentaux de la démocratie. John Kufuor, son successeur, a respecté la constitution ghanéenne. Après ses deux mandats, il n'a pas usé de manœffgvfghuvres pour en briguer un troisième. Son parti a perdu et il a accepté les résultats des urnes.
Le nouveau président avait déjà été candidat malheureux deux fois. Il a attendu patiemment son tour.
Le Ghana n’est certainement pas pionnier en la matière mais, on peut dire qu’il a bien appris la leçon et se fait fort de la dispenser à son tour.
D.O
Le Ghana a organisé le 7 décembre dernier, le premier tour de la présidentielle. Dans le calme. Huit candidats étaient au départ. John Atta-Mills de l'opposition et Nana Addo du pouvoir ont été admis au deuxième tour. A l'issue du deuxième tour le 28 décembre et même du petit troisième tour dans une circonscription où il y avait eu des incidents, c'est le candidat de l'opposition qui a gagné. Et hier à la cérémonie de prestation de serment tout le monde était : le peuple, le vainqueur, le vaincu, le président sortant etc. Le public a si bien perçu la symbolique que certains Ghanéens n'ont pas hésité à dire : “Je suis fier d'être Ghanéen”. Une fierté qu'ils doivent en partie à Jerry John Rawlings. Ce dernier avait laissé le pouvoir après avoir posé les fondamentaux de la démocratie. John Kufuor, son successeur, a respecté la constitution ghanéenne. Après ses deux mandats, il n'a pas usé de manœffgvfghuvres pour en briguer un troisième. Son parti a perdu et il a accepté les résultats des urnes.
Le nouveau président avait déjà été candidat malheureux deux fois. Il a attendu patiemment son tour.
Le Ghana n’est certainement pas pionnier en la matière mais, on peut dire qu’il a bien appris la leçon et se fait fort de la dispenser à son tour.
D.O